Histoire naturelle d'un virus zoonotique en mode insulaire : cas de la propagation du virus grippal pandémique H1N1p 2009 à la Réunion, de l'homme au porc, il n'y a qu'un pas

Bien que n'ayant jamais été identifié chez le porc avant d'être détecté chez l'Homme, il a été craint, dès l'émergence du virus influenza A/H1N1 responsable de la pandémie de 2009 (pH1N1), que ce multi-réassortant n'ait la capacité de transgresser facilement la barrière d'espèce Homme/porc puisque tous ses gènes proviennent de virus influenza préalablement adaptés à l'espèce porcine. Peu de temps après son identification chez l'Homme fin avril 2009, des élevages étaient d'ailleurs déclarés infectés en Amérique du Nord, puis partout dans le monde. A l'issue de la phase pandémique en août 2010, des cas étaient rapportés dans une vingtaine de pays. L'Homme a été suspecté être à l'origine de l'infection dans la majorité d'entre eux. Les porcs touchés ont généralement développé un syndrome grippal commun, sans mortalité. On relèvera que certains cas ont également été détectés dans le cadre de programmes de surveillance active menée chez des porcs asymptomatiques. Des inoculations expérimentales ont par ailleurs confirmé la grande sensibilité des porcins. Les animaux inoculés ont présenté de l'hyperthermie, de l'apathie, des difficultés respiratoires et des lésions pulmonaires caractéristiques des infections à virus influenza chez le porc. Du virus a été retrouvé dans les sécrétions nasales jusqu'à 10 jours post-infection et a été transmis à des porcs sentinelles. Considérant ces données, il était légitime de craindre que le pH1N1 s'adapte à l'espèce porcine, comme d'ailleurs les virus responsables des pandémies de 1918 et 1968, la transmission des virus influenza de l'Homme vers le porc étant en outre favorisée lorsque la pression d'infection est très forte. Des investigations sérologiques ont donc été menées sur des animaux reproducteurs, la mise en évidence d'anticorps spécifiques chez ces animaux pouvant révéler l'éventuel passage du virus pH1N1 dans la population porcine. Ainsi, 120 reproducteurs (115 truies de réforme et 5 verrats) âgés de 3 à 5 ans et provenant de 57 élevages différents, ont été prélevés suite à tirage au sort dans l'unique abattoir de l'île, entre novembre 2009 et février 2010. 98/120 sérums (81,6% de l'échantillon analysé) se sont révélés contenir des anticorps anti-virus pH1N1, ceci à des titres relativement élevés puisque 54,2 % d'entre eux ont présenté un titre IHA supérieur ou égal à 160. Une deuxième étude, menée en juin-juillet 2010, a alors porté sur 390 porcs charcutiers, âgés au maximum de 7 mois, c'est dire nés au plus tôt en novembre 2009 et n'ayant donc pas pu être infectés par l'Homme, le virus ne circulant plus de manière significative dans la population humaine à compter de cette date. L'objectif de cette enquête était i) de déterminer le statut sérologique de cette génération de porcs charcutiers vis-à-vis du pH1N1 et ii) de tenter, par des analyses virologiques, de détecter le virus en cas de circulation active. Des anticorps ont été détectés dans 9/320 sérums analysés (soit 2,8%), à des titres allant de 20 à 160. Les analyses virales ont été effectuées par RT-PCR sur le gène M puis H1 et N1 ; du génome de virus influenza A pH1N1 a été détecté dans 14 / 390 prélèvements, lesquels provenaient de 5 élevages différents. Les caractérisations antigéniques (par tests IHA) et génétiques (séquençage des gènes HA et NA) de cet isolat (A/Sw/LaRéunion/0164/10) ont confirmé son appartenance au lignage pH1N1. Depuis la surveillance est maintenue mais les cas d'infection des porcs avec le virus Influenza A pH1N1 restent sporadiques. (Texte intégral)

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Main Authors: Cardinale, Eric, Pascalis, Hervé, Temmam, Sarah, Hervé, Sèverine, Turpin, Magali, Hoarau, Johny, Roger, Matthieu, Porphyre, Vincent, Bonnet-Madin, L., De Lamballerie, Xavier, Dellagi, Koussay, Simon, Gaëlle
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Published: Académie malgache
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Histoire naturelle d'un virus zoonotique en mode insulaire : cas de la propagation du virus grippal pandémique H1N1p 2009 à la Réunion, de l'homme au porc, il n'y a qu'un pas
description Bien que n'ayant jamais été identifié chez le porc avant d'être détecté chez l'Homme, il a été craint, dès l'émergence du virus influenza A/H1N1 responsable de la pandémie de 2009 (pH1N1), que ce multi-réassortant n'ait la capacité de transgresser facilement la barrière d'espèce Homme/porc puisque tous ses gènes proviennent de virus influenza préalablement adaptés à l'espèce porcine. Peu de temps après son identification chez l'Homme fin avril 2009, des élevages étaient d'ailleurs déclarés infectés en Amérique du Nord, puis partout dans le monde. A l'issue de la phase pandémique en août 2010, des cas étaient rapportés dans une vingtaine de pays. L'Homme a été suspecté être à l'origine de l'infection dans la majorité d'entre eux. Les porcs touchés ont généralement développé un syndrome grippal commun, sans mortalité. On relèvera que certains cas ont également été détectés dans le cadre de programmes de surveillance active menée chez des porcs asymptomatiques. Des inoculations expérimentales ont par ailleurs confirmé la grande sensibilité des porcins. Les animaux inoculés ont présenté de l'hyperthermie, de l'apathie, des difficultés respiratoires et des lésions pulmonaires caractéristiques des infections à virus influenza chez le porc. Du virus a été retrouvé dans les sécrétions nasales jusqu'à 10 jours post-infection et a été transmis à des porcs sentinelles. Considérant ces données, il était légitime de craindre que le pH1N1 s'adapte à l'espèce porcine, comme d'ailleurs les virus responsables des pandémies de 1918 et 1968, la transmission des virus influenza de l'Homme vers le porc étant en outre favorisée lorsque la pression d'infection est très forte. Des investigations sérologiques ont donc été menées sur des animaux reproducteurs, la mise en évidence d'anticorps spécifiques chez ces animaux pouvant révéler l'éventuel passage du virus pH1N1 dans la population porcine. Ainsi, 120 reproducteurs (115 truies de réforme et 5 verrats) âgés de 3 à 5 ans et provenant de 57 élevages différents, ont été prélevés suite à tirage au sort dans l'unique abattoir de l'île, entre novembre 2009 et février 2010. 98/120 sérums (81,6% de l'échantillon analysé) se sont révélés contenir des anticorps anti-virus pH1N1, ceci à des titres relativement élevés puisque 54,2 % d'entre eux ont présenté un titre IHA supérieur ou égal à 160. Une deuxième étude, menée en juin-juillet 2010, a alors porté sur 390 porcs charcutiers, âgés au maximum de 7 mois, c'est dire nés au plus tôt en novembre 2009 et n'ayant donc pas pu être infectés par l'Homme, le virus ne circulant plus de manière significative dans la population humaine à compter de cette date. L'objectif de cette enquête était i) de déterminer le statut sérologique de cette génération de porcs charcutiers vis-à-vis du pH1N1 et ii) de tenter, par des analyses virologiques, de détecter le virus en cas de circulation active. Des anticorps ont été détectés dans 9/320 sérums analysés (soit 2,8%), à des titres allant de 20 à 160. Les analyses virales ont été effectuées par RT-PCR sur le gène M puis H1 et N1 ; du génome de virus influenza A pH1N1 a été détecté dans 14 / 390 prélèvements, lesquels provenaient de 5 élevages différents. Les caractérisations antigéniques (par tests IHA) et génétiques (séquençage des gènes HA et NA) de cet isolat (A/Sw/LaRéunion/0164/10) ont confirmé son appartenance au lignage pH1N1. Depuis la surveillance est maintenue mais les cas d'infection des porcs avec le virus Influenza A pH1N1 restent sporadiques. (Texte intégral)
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Researchers Histoire naturelle d'un virus zoonotique en mode insulaire : cas de la propagation du virus grippal pandémique H1N1p 2009 à la Réunion, de l'homme au porc, il n'y a qu'un pas Cardinale, Eric Pascalis, Hervé Temmam, Sarah Hervé, Sèverine Turpin, Magali Hoarau, Johny Roger, Matthieu Porphyre, Vincent Bonnet-Madin, L. De Lamballerie, Xavier Dellagi, Koussay Simon, Gaëlle fre 2011 Académie malgache Circulation des zoonoses et des parasitoses dans l'océan indien. Colloque Conjoint Parasitologie-Célébration Vet 2011, 9-11/11/2011 : résumés des communications L73 - Maladies des animaux S50 - Santé humaine Bien que n'ayant jamais été identifié chez le porc avant d'être détecté chez l'Homme, il a été craint, dès l'émergence du virus influenza A/H1N1 responsable de la pandémie de 2009 (pH1N1), que ce multi-réassortant n'ait la capacité de transgresser facilement la barrière d'espèce Homme/porc puisque tous ses gènes proviennent de virus influenza préalablement adaptés à l'espèce porcine. Peu de temps après son identification chez l'Homme fin avril 2009, des élevages étaient d'ailleurs déclarés infectés en Amérique du Nord, puis partout dans le monde. A l'issue de la phase pandémique en août 2010, des cas étaient rapportés dans une vingtaine de pays. L'Homme a été suspecté être à l'origine de l'infection dans la majorité d'entre eux. Les porcs touchés ont généralement développé un syndrome grippal commun, sans mortalité. On relèvera que certains cas ont également été détectés dans le cadre de programmes de surveillance active menée chez des porcs asymptomatiques. Des inoculations expérimentales ont par ailleurs confirmé la grande sensibilité des porcins. Les animaux inoculés ont présenté de l'hyperthermie, de l'apathie, des difficultés respiratoires et des lésions pulmonaires caractéristiques des infections à virus influenza chez le porc. Du virus a été retrouvé dans les sécrétions nasales jusqu'à 10 jours post-infection et a été transmis à des porcs sentinelles. Considérant ces données, il était légitime de craindre que le pH1N1 s'adapte à l'espèce porcine, comme d'ailleurs les virus responsables des pandémies de 1918 et 1968, la transmission des virus influenza de l'Homme vers le porc étant en outre favorisée lorsque la pression d'infection est très forte. Des investigations sérologiques ont donc été menées sur des animaux reproducteurs, la mise en évidence d'anticorps spécifiques chez ces animaux pouvant révéler l'éventuel passage du virus pH1N1 dans la population porcine. Ainsi, 120 reproducteurs (115 truies de réforme et 5 verrats) âgés de 3 à 5 ans et provenant de 57 élevages différents, ont été prélevés suite à tirage au sort dans l'unique abattoir de l'île, entre novembre 2009 et février 2010. 98/120 sérums (81,6% de l'échantillon analysé) se sont révélés contenir des anticorps anti-virus pH1N1, ceci à des titres relativement élevés puisque 54,2 % d'entre eux ont présenté un titre IHA supérieur ou égal à 160. Une deuxième étude, menée en juin-juillet 2010, a alors porté sur 390 porcs charcutiers, âgés au maximum de 7 mois, c'est dire nés au plus tôt en novembre 2009 et n'ayant donc pas pu être infectés par l'Homme, le virus ne circulant plus de manière significative dans la population humaine à compter de cette date. L'objectif de cette enquête était i) de déterminer le statut sérologique de cette génération de porcs charcutiers vis-à-vis du pH1N1 et ii) de tenter, par des analyses virologiques, de détecter le virus en cas de circulation active. Des anticorps ont été détectés dans 9/320 sérums analysés (soit 2,8%), à des titres allant de 20 à 160. Les analyses virales ont été effectuées par RT-PCR sur le gène M puis H1 et N1 ; du génome de virus influenza A pH1N1 a été détecté dans 14 / 390 prélèvements, lesquels provenaient de 5 élevages différents. Les caractérisations antigéniques (par tests IHA) et génétiques (séquençage des gènes HA et NA) de cet isolat (A/Sw/LaRéunion/0164/10) ont confirmé son appartenance au lignage pH1N1. Depuis la surveillance est maintenue mais les cas d'infection des porcs avec le virus Influenza A pH1N1 restent sporadiques. (Texte intégral) conference_item info:eu-repo/semantics/conferenceObject Conference info:eu-repo/semantics/publishedVersion http://agritrop.cirad.fr/567905/1/document_567905.pdf application/pdf Cirad license info:eu-repo/semantics/openAccess https://agritrop.cirad.fr/mention_legale.html http://catalogue-bibliotheques.cirad.fr/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=211344