La lutte préventive antiacridienne à Madagascar : contribution du CIRAD 2001-2003. Rapport final
A Madagascar, deux criquets, le migrateur (Locusta migratoria) et le nomade (Nomadacris septemfaciata), trouvent périodiquement les conditions favorables aux spectaculaires et catastrophiques épisodes de formation d'essaims dévastateurs. Le risque le plus important est lié à la population de criquets migrateurs dont l'aire grégarigène est située dans le quadrilatère Ambovombe, Ihosy, Befandriana, Tuléar et au sud-ouest du pays. Les connaissances acquises par les chercheurs depuis plusieurs décennies sur les dynamiques des populations de ce criquet et les facteurs de sa pullulation avaient permis d'organiser un dispositif de suivi, d'alerte et de réaction qui, ses moyens ayant été progressivement réduits au cours des années 90, n'a pu empêcher l'invasion sévère déclenchée en 1997. La communauté internationale, dont la France, s'est alors mobilisée pour apporter à Madagascar les moyens de contrôler cette invasion, d'en analyser les causes institutionnelles et naturelles et d'adapter son système de lutte préventive. Ce rapport présente les résultats de travaux conduits dans ce cadre, par le CIRAD, en appui au Centre National Acridien et financés par le Fonds de Solidarité Prioritaire du Ministère français des affaires étrangères entre 2000 et 2003.
| Summary: | A Madagascar, deux criquets, le migrateur (Locusta migratoria) et le nomade (Nomadacris septemfaciata), trouvent périodiquement les conditions favorables aux spectaculaires et catastrophiques épisodes de formation d'essaims dévastateurs. Le risque le plus important est lié à la population de criquets migrateurs dont l'aire grégarigène est située dans le quadrilatère Ambovombe, Ihosy, Befandriana, Tuléar et au sud-ouest du pays. Les connaissances acquises par les chercheurs depuis plusieurs décennies sur les dynamiques des populations de ce criquet et les facteurs de sa pullulation avaient permis d'organiser un dispositif de suivi, d'alerte et de réaction qui, ses moyens ayant été progressivement réduits au cours des années 90, n'a pu empêcher l'invasion sévère déclenchée en 1997. La communauté internationale, dont la France, s'est alors mobilisée pour apporter à Madagascar les moyens de contrôler cette invasion, d'en analyser les causes institutionnelles et naturelles et d'adapter son système de lutte préventive. Ce rapport présente les résultats de travaux conduits dans ce cadre, par le CIRAD, en appui au Centre National Acridien et financés par le Fonds de Solidarité Prioritaire du Ministère français des affaires étrangères entre 2000 et 2003. |
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