L'association culture-élevage par l'utilisation des femelles en culture attelée
Comme fruit d'une action durant depuis 12 ans au Sénégal et au Cameroun, l'auteur donne les raisons de l'utilisation des vaches en culture attelée et il les compare aux boeufs. Il présente d'abord le milieu rural des zones de culture en Afrique avec sa dicotomie éleveurs. Les éleveurs ne sont pas intéressés par la vente des animaux sains et il a fallu des campagnes importantes pour introduire la culture attelée chez les éleveurs-agriculteurs : enfin, les boeufs de trait qui auraient dû durer 8 ans étaient envoyés à la boucherie au bout de 3 ou 4 ans. Ce fait associé à la fécondité peu importante des vaches et à de mauvaises conditions vétérinaires a abouti à la pénurie d'animaux de trait. La solution fut le dressage des femelles et l'amélioration des conditions sanitaires a fait le reste. Les femelles, plus faciles à dresser, ont une puissance de travail à peu près égale à celle des mâles, de plus, elles produisent des veaux et du lait et d'autant plus qu'elles sont mieux nourries. Et si les paysans les nourrissent avec les sous-produits de la culture qui n'étaient pas utilisés auparavant, le bénéfice est sensible. Une courbe de la progression de la culture attelée et un tableau de l'évolution vers l'intégration agriculture-élevage sont donnés
Summary: | Comme fruit d'une action durant depuis 12 ans au Sénégal et au Cameroun, l'auteur donne les raisons de l'utilisation des vaches en culture attelée et il les compare aux boeufs. Il présente d'abord le milieu rural des zones de culture en Afrique avec sa dicotomie éleveurs. Les éleveurs ne sont pas intéressés par la vente des animaux sains et il a fallu des campagnes importantes pour introduire la culture attelée chez les éleveurs-agriculteurs : enfin, les boeufs de trait qui auraient dû durer 8 ans étaient envoyés à la boucherie au bout de 3 ou 4 ans. Ce fait associé à la fécondité peu importante des vaches et à de mauvaises conditions vétérinaires a abouti à la pénurie d'animaux de trait. La solution fut le dressage des femelles et l'amélioration des conditions sanitaires a fait le reste. Les femelles, plus faciles à dresser, ont une puissance de travail à peu près égale à celle des mâles, de plus, elles produisent des veaux et du lait et d'autant plus qu'elles sont mieux nourries. Et si les paysans les nourrissent avec les sous-produits de la culture qui n'étaient pas utilisés auparavant, le bénéfice est sensible. Une courbe de la progression de la culture attelée et un tableau de l'évolution vers l'intégration agriculture-élevage sont donnés |
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