Les techniques de traitements dans les plantations de palmiers à huile en Côte d'Ivoire : Méthodes et appareillage

Au cours de son développement, le palmier à huile peut être infesté par des maladies, être attaqué par des ravageurs ou par des déprédateurs. On doit adapter le mode de traitement et l'appareillage en fonction du stade végétatif du palmier et de la surface colonisée par l'agent nuisible, et tenir compte du type de plantation: palmeraies industrielles de grandes dimensions, palmeraies villageoises petites et dispersées. Au jeune âge, les pulvérisateurs mécaniques à pression entretenue et pneumatiques à dos suffisent pour traiter les insectes nuisibles au feuillage ou au bulbe du plant. Sur les plantations âgées, de 2 à 4 ans, les interventions chimiques peuvent être effectuées à l'aide de pulvérisateurs pneumatiques à jet porté diffus. Sur les plantations âgées de 5 ans et plus, on peut réaliser les traitements avec un pulvérisateur du type "Fludair canons jumelés". Dans des parcelles de 5 à 8 ans, difficilement accessibles pour un tracteur, on a recours aux pulvérisateurs pneumatiques à dos transformés en poudreuses. Une méthode originale a été mise au point pour lutter contre Coelaenomenodera minuta Uhman, dont les larves sont mineuses des feuilles. L'intervention consiste à introduire dans le stipe un insecticide systémique. Ces moyens de traitements terrestres contre les ravageurs du feuillage ne permettent d'intervenir que sur des superficies infestées ne dépassant pas 100 ha. Au-delà de cette limite, on doit recourir à des moyens plus rapides: les traitements aériens. Le coût des traitements par voie terrestre avec "Fludair canons jumelés", par voie endothérapique et par voie aérienne varie de 19 à 26 000 F CFA/ha. Toutefois, le traitement par voie systémique est réalisé en une seule fois alors qu'avec les autres modes d'intervention, on doit traiter trois fois à 15 jours d'intervalle, à cause des sorties échelonnées des Coelaenomenodera adultes. Les traitements contre les chenilles défoliatrices ne nécessitent, par contre, qu'une seule intervention par voie terrestre ou aérienne ce qui réduit le coût du traitement à 6 900-8 600 F CFA/ha

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Bibliographic Details
Main Authors: Philippe, René, De Berchoux, C., Mariau, Dominique
Format: article biblioteca
Language:fre
Subjects:Elaeis guineensis, lutte chimique, insecte nuisible, Champignon, traitement, matériel de lutte antiparasite, Aéronef, épandage aérien, Coelaenomenodera, coût, rendement, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2509, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1514, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5729, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3145, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_6195, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5727, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_233, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_155, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_27161, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1922, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8488, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4027,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/453741/
http://agritrop.cirad.fr/453741/1/ID453741.pdf
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