Le cocotier à Madagascar

Probablement introduite à Madagascar lors des incursions arabes des XIe et XIIe siècles, la culture du cocotier ne s'est développée que très lentement, essentiellement d'ailleurs sur la côte Ouest, les conditions écologiques délimitant des zones plus ou moins favorables. Les meilleures conditions se rencontrent essentiellement sur la bande côtière orientale entre Vohémar et Antalaha. Si les premières recherches de l'Institut de Recherches pour les Huiles et Oléagineux (IRHO) ont surtout concerné les problèmes de la côte Nord-Est, nutrition minérale et alimentation hydrique (études en cours sur l'irrigation), la première grande opération de développement, 4 000 ha de plantations industrielles étatiques à Sambava sur la côte Nord-Est, imposa, dans le cadre du soutien technique à cette opération et en prévision d'extensions futures dans cette région, la création d'un nouveau point d'essai. Les rendements attendus, de 2 t de coprah/ha, garantissent de bonnes rentabilités financière et économique, respectivement 9 et 15 p. 100, compte tenu des cours plus élevés pratiqués dans la Grande Ile, par rapport aux marchés mondiaux, conséquence du déficit important en corps gras de Madagascar. Pour une production de 5 000 t d'huiles alimentaires en 1965, la consommation du pays s'élèvera en 1980 à 30 000 t d'équivalent huile. C'est dire l'intérêt que peut présenter le développement de la culture du cocotier dans le redressement de la balance commerciale des corps gras de Madagascar

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Bibliographic Details
Main Author: Delorme, Marc
Format: article biblioteca
Language:fre
Subjects:Cocos nucifera, développement agricole, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1716, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_199, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4510,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/440041/
http://agritrop.cirad.fr/440041/1/ID440041.pdf
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