La cacaoculture doit trouver ses marques

Cultivé depuis des siècles par les Mayas en Amérique centrale, introduit à Trinidad dès 1525, le cacaoyer a continué son voyage à rebours des alizés. On signale son arrivée à Sao Tomé vers 1830, au Ghana en 1879. Son extension n'a cessé depuis, particulièrement au Cameroun, au Nigeria et surtout en Côte d'Ivoire. Près de 15 millions de personnes dans les pays ACP dépendent aujourd'hui directement de la culture du cacao. Ce succès tient au fait que la mise en place d'une plantation demande essentiellement des bras vigoureux et de la patience : il faut éclaircir plusieurs hectares de forêt vierge et y planter de jeunes cacaoyers. Les premières récoltes sont obtenues après quelques années. Les difficultés n'apparaissent qu'au bout d'une trentaine d'années, ou parfois avant si la plantation est mal entretenue. Sur des sols appauvris, les parasites et les maladies assaillent des arbres devenus vieux : les rendements diminuent. Ce vieillissement affecte la Côte d'Ivoire et le Ghana, qui fournissent à eux seuls plus de la moitié du cacao mondial et où le déclin régulier de la pluviosité depuis 1950 facilite les assauts des mirides, insectes piqueurs provoquant le flétrissement des jeunes cabosses. Autre fléau, la pourriture brune due à Phytophthora megakarya, un champignon particulièrement virulent, a récemment causé au Nigeria et au Cameroun des pertes de production de l'ordre de 50 % à 80 % ; le Ghana est touché depuis 1998, et la Côte d'Ivoire risque de l'être bientôt. Fuite en avant ou régénération Ces problèmes doivent être résolus : on ne peut pas se borner à abandonner les plantations anciennes pour défricher des terres vierges et y planter de nouvelles pousses, l'accès à la terre étant désormais beaucoup plus difficile dans les régions cacaoyères. Il faut donc trouver des moyens d'assurer une production stable dans le temps et l'espace : régénérer avec des plants sélectionnés, plus productifs et résistant mieux aux maladies, les entourer de soins attentifs, recourir aux engrais et à des traitements phytosanitaires réguliers. Cette intensification a un coût que beaucoup de petits producteurs ne peuvent supporter. Ils restent isolés face aux négociants qui maintiennent très bas le prix d'achat des cabosses en 'bord de champ'. L'organisation des producteurs en coopératives leur permettrait de mieux négocier les prix de vente et de recevoir un appui technique, mais elle n'est plus soutenue par des mesures incitatives gouvernementales : l'heure est plutôt au désengagement des États. Les organismes de régulation du marché (la Caisse de stabilisation en Côte d'Ivoire et le Ghana Cocoa Marketing Board) ont été aussi emportés par le vent du libéralisme. Avec eux, beaucoup d'espoirs de pouvoir agir sur les cours mondiaux - en retenant par exemple une partie de la production pour faire ponctuellement monter les prix - se sont évanouis. Le cours du cacao sur le marché mondial reste donc relativement stable, en augmentation régulière, mais trop lente. Comment sortir de ce carcan et donner aux producteurs les moyens de mettre en place une agriculture durable ? La qualité surtout Heureusement, des solutions pragmatiques peuvent se dégager : dans la longue chaîne qui va de la cabosse à la tablette de chocolat, les intérêts des producteurs, des négociants, des industriels et du consommateur convergent parfois. Sur le marché du cacao courant - ce bulk cocoa, matière première de la confiserie courante et qui représente 95 % du marché -, les grands groupes industriels sont inquiets d'une baisse de la qualité due à un moindre contrôle des États producteurs. Ils sont tentés de contrôler eux-mêmes la filière : installer de nouvelles usines dans les pays producteurs, signer des contrats d'achats avec les cacaoculteurs, les assister dans des programmes de replantation, tout cela est bon pour leur image, bon pour leurs intérêts, et pas entièrement mauvais pour le producteur. Des voies plus étroites, quoique plus intéressantes, peuvent être trouvées dans un marché plus segmenté. Celui des chocolats dits 'fins', issus de variétés de cacaoyers fragiles et peu productifs cultivées dans des terroirs adaptés - à Belize, au Togo ou à Madagascar par exemple. Celui des cacaos labellisés 'biologiques', cultivés dans un respect maximal de l'environnement. Celui du cacao estampillé 'commerce équitable' (voir le Point de vue page 16), garantissant aux consommateurs que le producteur a touché un prix suffisant pour pouvoir assurer son avenir et celui de sa plantation. 'Fins', 'bios' ou 'équitables' (et pourquoi pas les trois à la fois ?), ces cacaos 'plus' séduisent un nombre croissant de consommateurs occidentaux prêts à les payer plus cher. Ils impliquent cependant que leurs producteurs se regroupent dans des organisations capables de leur donner les moyens financiers et techniques d'améliorer leur production et d'en garantir la qualité. Plus largement, en se regroupant et en s'organisant les cacaoculteurs pourraient bénéficier de services d'appui et avoir enfin un pouvoir réel de négociation. Pour toute la filière cacao, c'est peut-être là qu'il faut voir l'enjeu majeur de ces prochaines années. Pour en savoir plus : Le cacaoyer, dans la Collection Le technicien d'agriculture tropicale Mossu, G. ACCT/CTA/Maisonneuve et Larose, 1990. 160 p. ISBN 92 9028 167 7 CTA N° 238 — 10 unités de crédit Plantations, recherche, développement Vol. 5 N° 6 Spécial cacao 42, rue Scheffer, 75116 Paris, France Fax : + 33 1 53 70 20 78 International Cocoa Organization (ICCO) 22 Berners Street , London W1P 3DB , Royaume-Uni Fax : + 44 171 631 0114 E-mail : library@icco.org [caption] Cabosses attaquees par les mirides et des chenilles [caption] Décoration de chocolats chez un confiseur

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Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 1999
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/62812
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description Cultivé depuis des siècles par les Mayas en Amérique centrale, introduit à Trinidad dès 1525, le cacaoyer a continué son voyage à rebours des alizés. On signale son arrivée à Sao Tomé vers 1830, au Ghana en 1879. Son extension n'a cessé depuis, particulièrement au Cameroun, au Nigeria et surtout en Côte d'Ivoire. Près de 15 millions de personnes dans les pays ACP dépendent aujourd'hui directement de la culture du cacao. Ce succès tient au fait que la mise en place d'une plantation demande essentiellement des bras vigoureux et de la patience : il faut éclaircir plusieurs hectares de forêt vierge et y planter de jeunes cacaoyers. Les premières récoltes sont obtenues après quelques années. Les difficultés n'apparaissent qu'au bout d'une trentaine d'années, ou parfois avant si la plantation est mal entretenue. Sur des sols appauvris, les parasites et les maladies assaillent des arbres devenus vieux : les rendements diminuent. Ce vieillissement affecte la Côte d'Ivoire et le Ghana, qui fournissent à eux seuls plus de la moitié du cacao mondial et où le déclin régulier de la pluviosité depuis 1950 facilite les assauts des mirides, insectes piqueurs provoquant le flétrissement des jeunes cabosses. Autre fléau, la pourriture brune due à Phytophthora megakarya, un champignon particulièrement virulent, a récemment causé au Nigeria et au Cameroun des pertes de production de l'ordre de 50 % à 80 % ; le Ghana est touché depuis 1998, et la Côte d'Ivoire risque de l'être bientôt. Fuite en avant ou régénération Ces problèmes doivent être résolus : on ne peut pas se borner à abandonner les plantations anciennes pour défricher des terres vierges et y planter de nouvelles pousses, l'accès à la terre étant désormais beaucoup plus difficile dans les régions cacaoyères. Il faut donc trouver des moyens d'assurer une production stable dans le temps et l'espace : régénérer avec des plants sélectionnés, plus productifs et résistant mieux aux maladies, les entourer de soins attentifs, recourir aux engrais et à des traitements phytosanitaires réguliers. Cette intensification a un coût que beaucoup de petits producteurs ne peuvent supporter. Ils restent isolés face aux négociants qui maintiennent très bas le prix d'achat des cabosses en 'bord de champ'. L'organisation des producteurs en coopératives leur permettrait de mieux négocier les prix de vente et de recevoir un appui technique, mais elle n'est plus soutenue par des mesures incitatives gouvernementales : l'heure est plutôt au désengagement des États. Les organismes de régulation du marché (la Caisse de stabilisation en Côte d'Ivoire et le Ghana Cocoa Marketing Board) ont été aussi emportés par le vent du libéralisme. Avec eux, beaucoup d'espoirs de pouvoir agir sur les cours mondiaux - en retenant par exemple une partie de la production pour faire ponctuellement monter les prix - se sont évanouis. Le cours du cacao sur le marché mondial reste donc relativement stable, en augmentation régulière, mais trop lente. Comment sortir de ce carcan et donner aux producteurs les moyens de mettre en place une agriculture durable ? La qualité surtout Heureusement, des solutions pragmatiques peuvent se dégager : dans la longue chaîne qui va de la cabosse à la tablette de chocolat, les intérêts des producteurs, des négociants, des industriels et du consommateur convergent parfois. Sur le marché du cacao courant - ce bulk cocoa, matière première de la confiserie courante et qui représente 95 % du marché -, les grands groupes industriels sont inquiets d'une baisse de la qualité due à un moindre contrôle des États producteurs. Ils sont tentés de contrôler eux-mêmes la filière : installer de nouvelles usines dans les pays producteurs, signer des contrats d'achats avec les cacaoculteurs, les assister dans des programmes de replantation, tout cela est bon pour leur image, bon pour leurs intérêts, et pas entièrement mauvais pour le producteur. Des voies plus étroites, quoique plus intéressantes, peuvent être trouvées dans un marché plus segmenté. Celui des chocolats dits 'fins', issus de variétés de cacaoyers fragiles et peu productifs cultivées dans des terroirs adaptés - à Belize, au Togo ou à Madagascar par exemple. Celui des cacaos labellisés 'biologiques', cultivés dans un respect maximal de l'environnement. Celui du cacao estampillé 'commerce équitable' (voir le Point de vue page 16), garantissant aux consommateurs que le producteur a touché un prix suffisant pour pouvoir assurer son avenir et celui de sa plantation. 'Fins', 'bios' ou 'équitables' (et pourquoi pas les trois à la fois ?), ces cacaos 'plus' séduisent un nombre croissant de consommateurs occidentaux prêts à les payer plus cher. Ils impliquent cependant que leurs producteurs se regroupent dans des organisations capables de leur donner les moyens financiers et techniques d'améliorer leur production et d'en garantir la qualité. Plus largement, en se regroupant et en s'organisant les cacaoculteurs pourraient bénéficier de services d'appui et avoir enfin un pouvoir réel de négociation. Pour toute la filière cacao, c'est peut-être là qu'il faut voir l'enjeu majeur de ces prochaines années. Pour en savoir plus : Le cacaoyer, dans la Collection Le technicien d'agriculture tropicale Mossu, G. ACCT/CTA/Maisonneuve et Larose, 1990. 160 p. ISBN 92 9028 167 7 CTA N° 238 — 10 unités de crédit Plantations, recherche, développement Vol. 5 N° 6 Spécial cacao 42, rue Scheffer, 75116 Paris, France Fax : + 33 1 53 70 20 78 International Cocoa Organization (ICCO) 22 Berners Street , London W1P 3DB , Royaume-Uni Fax : + 44 171 631 0114 E-mail : library@icco.org [caption] Cabosses attaquees par les mirides et des chenilles [caption] Décoration de chocolats chez un confiseur
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Sur des sols appauvris, les parasites et les maladies assaillent des arbres devenus vieux : les rendements diminuent. Ce vieillissement affecte la Côte d'Ivoire et le Ghana, qui fournissent à eux seuls plus de la moitié du cacao mondial et où le déclin régulier de la pluviosité depuis 1950 facilite les assauts des mirides, insectes piqueurs provoquant le flétrissement des jeunes cabosses. Autre fléau, la pourriture brune due à Phytophthora megakarya, un champignon particulièrement virulent, a récemment causé au Nigeria et au Cameroun des pertes de production de l'ordre de 50 % à 80 % ; le Ghana est touché depuis 1998, et la Côte d'Ivoire risque de l'être bientôt. Fuite en avant ou régénération Ces problèmes doivent être résolus : on ne peut pas se borner à abandonner les plantations anciennes pour défricher des terres vierges et y planter de nouvelles pousses, l'accès à la terre étant désormais beaucoup plus difficile dans les régions cacaoyères. Il faut donc trouver des moyens d'assurer une production stable dans le temps et l'espace : régénérer avec des plants sélectionnés, plus productifs et résistant mieux aux maladies, les entourer de soins attentifs, recourir aux engrais et à des traitements phytosanitaires réguliers. Cette intensification a un coût que beaucoup de petits producteurs ne peuvent supporter. Ils restent isolés face aux négociants qui maintiennent très bas le prix d'achat des cabosses en 'bord de champ'. L'organisation des producteurs en coopératives leur permettrait de mieux négocier les prix de vente et de recevoir un appui technique, mais elle n'est plus soutenue par des mesures incitatives gouvernementales : l'heure est plutôt au désengagement des États. Les organismes de régulation du marché (la Caisse de stabilisation en Côte d'Ivoire et le Ghana Cocoa Marketing Board) ont été aussi emportés par le vent du libéralisme. Avec eux, beaucoup d'espoirs de pouvoir agir sur les cours mondiaux - en retenant par exemple une partie de la production pour faire ponctuellement monter les prix - se sont évanouis. Le cours du cacao sur le marché mondial reste donc relativement stable, en augmentation régulière, mais trop lente. Comment sortir de ce carcan et donner aux producteurs les moyens de mettre en place une agriculture durable ? La qualité surtout Heureusement, des solutions pragmatiques peuvent se dégager : dans la longue chaîne qui va de la cabosse à la tablette de chocolat, les intérêts des producteurs, des négociants, des industriels et du consommateur convergent parfois. Sur le marché du cacao courant - ce bulk cocoa, matière première de la confiserie courante et qui représente 95 % du marché -, les grands groupes industriels sont inquiets d'une baisse de la qualité due à un moindre contrôle des États producteurs. Ils sont tentés de contrôler eux-mêmes la filière : installer de nouvelles usines dans les pays producteurs, signer des contrats d'achats avec les cacaoculteurs, les assister dans des programmes de replantation, tout cela est bon pour leur image, bon pour leurs intérêts, et pas entièrement mauvais pour le producteur. Des voies plus étroites, quoique plus intéressantes, peuvent être trouvées dans un marché plus segmenté. Celui des chocolats dits 'fins', issus de variétés de cacaoyers fragiles et peu productifs cultivées dans des terroirs adaptés - à Belize, au Togo ou à Madagascar par exemple. Celui des cacaos labellisés 'biologiques', cultivés dans un respect maximal de l'environnement. Celui du cacao estampillé 'commerce équitable' (voir le Point de vue page 16), garantissant aux consommateurs que le producteur a touché un prix suffisant pour pouvoir assurer son avenir et celui de sa plantation. 'Fins', 'bios' ou 'équitables' (et pourquoi pas les trois à la fois ?), ces cacaos 'plus' séduisent un nombre croissant de consommateurs occidentaux prêts à les payer plus cher. Ils impliquent cependant que leurs producteurs se regroupent dans des organisations capables de leur donner les moyens financiers et techniques d'améliorer leur production et d'en garantir la qualité. Plus largement, en se regroupant et en s'organisant les cacaoculteurs pourraient bénéficier de services d'appui et avoir enfin un pouvoir réel de négociation. Pour toute la filière cacao, c'est peut-être là qu'il faut voir l'enjeu majeur de ces prochaines années. Pour en savoir plus : Le cacaoyer, dans la Collection Le technicien d'agriculture tropicale Mossu, G. ACCT/CTA/Maisonneuve et Larose, 1990. 160 p. ISBN 92 9028 167 7 CTA N° 238 — 10 unités de crédit Plantations, recherche, développement Vol. 5 N° 6 Spécial cacao 42, rue Scheffer, 75116 Paris, France Fax : + 33 1 53 70 20 78 International Cocoa Organization (ICCO) 22 Berners Street , London W1P 3DB , Royaume-Uni Fax : + 44 171 631 0114 E-mail : library@icco.org [caption] Cabosses attaquees par les mirides et des chenilles [caption] Décoration de chocolats chez un confiseur Cultivé depuis des siècles par les Mayas en Amérique centrale, introduit à Trinidad dès 1525, le cacaoyer a continué son voyage à rebours des alizés. On signale son arrivée à Sao Tomé vers 1830, au Ghana en 1879. Son extension n'a cessé... 1999 2015-03-26T12:10:59Z 2015-03-26T12:10:59Z News Item CTA. 1999. La cacaoculture doit trouver ses marques. Spore 80. CTA, Wageningen, The Netherlands. 1011-0046 https://hdl.handle.net/10568/62812 fr Spore, Spore 80 Limited Access Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation Spore