Une bourse virtuelle du café
Le commerce électronique est en pleine expansion, bien qu’accusant un certain retard par rapport au commerce traditionnel. Que se passerait-il si les partenaires commerciaux décidaient de changer de cap et de reproduire en ligne les méthodes de trading classiques ? Certains ont déjà eu cette idée. La bourse, ouverte en juin 2000, eGreenCoffee (egreencoffe.com) réunit les torréfacteurs Jobin et Lavazza, la Société générale de surveillance, les banques ABN-AMRO et Sucden. La bourse compte 200 membres, qui gèrent 60 % du volume de café consommé dans le monde. L’InterCommercial Markets Corp (www.intercommercial.com), créée à la fin de l’année 2000, a une vocation analogue. Cette société est liée à la chambre de commerce de New York, à l’entreprise suisse Volcafe et aux sociétés Folgers et Millstone, filiales de la multinationale Procter & Gamble, basée aux États-Unis. L’objectif de ces initiatives, et de bien d’autres encore, est de réduire le morcellement du marché du café, très étendu géographiquement, et de limiter les frais liés à la multiplicité des intermédiaires. La réunion virtuelle des producteurs de café, des torréfacteurs, des organismes de certification, des assureurs et des financiers permettra de rationaliser le commerce du café. L’association des pays producteurs de café reconnaît volontiers que le commerce électronique peut réduire les coûts intermédiaires. Mais elle souligne que le volume des transactions est encore limité (les offres d’achat et de vente ne concernent pour l’instant que 200 000 tonnes de café) et que l’impact sur les cours reste, de ce fait, minime. À long terme, le commerce en ligne reliera directement les torréfacteurs et les producteurs et facilitera la tâche des agriculteurs, si ceux-ci se décident à prendre ce virage technologique.
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Format: | News Item biblioteca |
Language: | French |
Published: |
Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
2001
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Online Access: | https://hdl.handle.net/10568/62549 https://hdl.handle.net/10568/99664 |
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dig-cgspace-10568-625492021-02-24T13:22:15Z Une bourse virtuelle du café Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation Le commerce électronique est en pleine expansion, bien qu’accusant un certain retard par rapport au commerce traditionnel. Que se passerait-il si les partenaires commerciaux décidaient de changer de cap et de reproduire en ligne les méthodes de trading classiques ? Certains ont déjà eu cette idée. La bourse, ouverte en juin 2000, eGreenCoffee (egreencoffe.com) réunit les torréfacteurs Jobin et Lavazza, la Société générale de surveillance, les banques ABN-AMRO et Sucden. La bourse compte 200 membres, qui gèrent 60 % du volume de café consommé dans le monde. L’InterCommercial Markets Corp (www.intercommercial.com), créée à la fin de l’année 2000, a une vocation analogue. Cette société est liée à la chambre de commerce de New York, à l’entreprise suisse Volcafe et aux sociétés Folgers et Millstone, filiales de la multinationale Procter & Gamble, basée aux États-Unis. L’objectif de ces initiatives, et de bien d’autres encore, est de réduire le morcellement du marché du café, très étendu géographiquement, et de limiter les frais liés à la multiplicité des intermédiaires. La réunion virtuelle des producteurs de café, des torréfacteurs, des organismes de certification, des assureurs et des financiers permettra de rationaliser le commerce du café. L’association des pays producteurs de café reconnaît volontiers que le commerce électronique peut réduire les coûts intermédiaires. Mais elle souligne que le volume des transactions est encore limité (les offres d’achat et de vente ne concernent pour l’instant que 200 000 tonnes de café) et que l’impact sur les cours reste, de ce fait, minime. À long terme, le commerce en ligne reliera directement les torréfacteurs et les producteurs et facilitera la tâche des agriculteurs, si ceux-ci se décident à prendre ce virage technologique. Le commerce électronique est en pleine expansion, bien qu’accusant un certain retard par rapport au commerce traditionnel. Que se passerait-il si les partenaires commerciaux décidaient de changer de cap et de reproduire en ligne les méthodes de... 2001 2015-03-26T12:10:25Z 2015-03-26T12:10:25Z News Item CTA. 2001. Une bourse virtuelle du café. Spore 91. CTA, Wageningen, The Netherlands. 1011-0046 https://hdl.handle.net/10568/62549 https://hdl.handle.net/10568/99664 fr Spore Open Access Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation Spore |
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Le commerce électronique est en pleine expansion, bien qu’accusant un certain retard par rapport au commerce traditionnel. Que se passerait-il si les partenaires commerciaux décidaient de changer de cap et de reproduire en ligne les méthodes de trading classiques ? Certains ont déjà eu cette idée.
La bourse, ouverte en juin 2000, eGreenCoffee (egreencoffe.com) réunit les torréfacteurs Jobin et Lavazza, la Société générale de
surveillance, les banques ABN-AMRO et Sucden. La bourse compte 200 membres, qui gèrent 60 % du volume de café consommé dans le monde.
L’InterCommercial Markets Corp (www.intercommercial.com), créée à la fin de l’année 2000, a une vocation analogue. Cette société est liée à la chambre de commerce de New York, à l’entreprise suisse Volcafe et aux sociétés Folgers et Millstone, filiales de la multinationale Procter & Gamble, basée aux États-Unis.
L’objectif de ces initiatives, et de bien d’autres encore, est de réduire le morcellement du marché du café, très étendu géographiquement, et de limiter les frais liés à la multiplicité des intermédiaires. La réunion virtuelle des producteurs de café, des torréfacteurs, des organismes de certification, des assureurs et des financiers permettra de rationaliser le commerce du café.
L’association des pays producteurs de café reconnaît volontiers que le commerce électronique peut réduire les coûts intermédiaires. Mais elle souligne que le volume des transactions est encore limité (les offres d’achat et de vente
ne concernent pour l’instant que 200 000 tonnes de café) et que l’impact sur les cours reste, de ce fait, minime. À long terme, le commerce en ligne reliera directement les torréfacteurs et les producteurs et facilitera la tâche des agriculteurs, si ceux-ci se décident à prendre ce virage technologique. |
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