Médecines douces au prix fort
L’Institut sud-africain des ressources naturelles (INR) publie les chiffres étonnants d’une enquête récente. Le marché des plantes médicinales concernerait 27 millions de Sud-Africains et se chiffrerait à 500 millions de rands (plus de 77 millions ) par an! Dans le seul KwaZulu Natal, 20 000 à 30 000 personnes (surtout des femmes rurales en situation très précaire), soit 20% de la population agricole active, dépendraient de ce marché. Il représente chaque année 4 000 tonnes de plantes: en valeur, le tiers de la production de maïs! Pourquoi un tel engouement? Principalement parce que l’on attribue à certaines plantes le pouvoir de soigner le sida. Mais, quelles que soient leurs vertus réelles ou supposées, ces plantes coûtent plus cher qu’une visite au dispensaire. Il n’empêche! Les consommateurs affirment qu’ils continueront à les utiliser même si leur prix grimpe, ce qui est fort probable vu qu’elles se font rares. Le gingembre sauvage, par exemple, se vend à prix d’or: 500 rands (77) le kilo. Les méthodes de cueillette sont plutôt sauvages et si l’on ajoute à cela le gaspillage dû aux mauvaises conditions de conservation, il y a de quoi s’inquiéter. Comment vivront les 'cueilleuses' si les plantes se raréfient? La question est d’autant plus cruciale que les propriétaires de grandes firmes commerciales pourraient bien être tentés de cultiver ces plantes à forte valeur ajoutée. -Institute of Natural Resources University of Natal Private Bag X01 Scottsville 3209 — South Africa Fax: + 27 33 34 60 895 E-mail: ceo@inr.unp.ac.za Site Web: www.inr.unp.ac.za/
Main Author: | |
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Format: | News Item biblioteca |
Language: | French |
Published: |
Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
2000
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Online Access: | https://hdl.handle.net/10568/62466 https://hdl.handle.net/10568/99663 |
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Summary: | L’Institut sud-africain des ressources naturelles (INR) publie les chiffres étonnants d’une enquête récente. Le marché des plantes médicinales concernerait 27 millions de Sud-Africains et se chiffrerait à 500 millions de rands (plus de 77 millions ) par an! Dans le seul KwaZulu Natal, 20 000 à 30 000 personnes (surtout des femmes rurales en situation très précaire), soit 20% de la population agricole active, dépendraient de ce marché. Il représente chaque année 4 000 tonnes de plantes: en valeur, le tiers de la production de maïs! Pourquoi un tel engouement? Principalement parce que l’on attribue à certaines plantes le pouvoir de soigner le sida. Mais, quelles que soient leurs vertus réelles ou supposées, ces plantes coûtent plus cher qu’une visite au dispensaire. Il n’empêche! Les consommateurs affirment qu’ils continueront à les utiliser même si leur prix grimpe, ce qui est fort probable vu qu’elles se font rares. Le gingembre sauvage, par exemple, se vend à prix d’or: 500 rands (77) le kilo. Les méthodes de cueillette sont plutôt sauvages et si l’on ajoute à cela le gaspillage dû aux mauvaises conditions de conservation, il y a de quoi s’inquiéter. Comment vivront les 'cueilleuses' si les plantes se raréfient? La question est d’autant plus cruciale que les propriétaires de grandes firmes commerciales pourraient bien être tentés de cultiver ces plantes à forte valeur ajoutée.
-Institute of Natural Resources
University of Natal
Private Bag X01
Scottsville 3209 — South Africa
Fax: + 27 33 34 60 895
E-mail: ceo@inr.unp.ac.za
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