L’igname s’ouvre à l’exportation
Ghanéens ont su s’adapter au marché international et exporter une des principales cultures du pays : l’igname. Le Ghana en est le 2e producteur mondial, avec 3, 25 millions de tonnes en 1999. En 1998, il a exporté, essentiellement au Royaume-Uni et aux États-Unis, 7 500 tonnes de tubercules (36 % des exportations mondiales), pour 5 millions de dollars US/5 millions d’Euros. Les superficies ont augmenté de près de 13 % entre 1997 et 1998. Au sein de leur Association nationale, les producteurs-exportateurs reçoivent un appui technique. Ils doivent se conformer à de nouveaux modes de culture (pour obtenir des tubercules de 2 à 3 kg, mieux adaptés à l’exportation) mais aussi de traitements après récolte, de stockage, d’emballage, de contrôle et d’expédition, strictement codifiés et soigneusement notés sur les emballages. Ils ont compris que, pour mieux vendre, ils devaient répondre aux exigences du marché international. Ils y trouvent leur compte puisqu’ils vendent six fois plus cher leur igname d’exportation. Aujourd’hui, les exportations d’igname ghanéenne devancent ainsi celles de la Jamaïque, du Brésil et de la Côte d’Ivoire (le Nigeria, 1er producteur mondial avec plus de 25 millions de tonnes l’an dernier, consomme intégralement sa production). Des pays voisins, le Togo, le Bénin et le Nigeria commercialisent l’igname sous une autre forme : les 'cossettes'. Ces tubercules épluchés, précuits puis séchés au soleil se conservent mieux que l’igname fraîche. Commercialisées sur les marchés des pays producteurs ou des pays riverains, les cossettes pourraient conquérir les autres pays du Golfe de Guinée et l’Europe, où la diaspora constitue une clientèle potentielle. Ghana Yam Producers and Exporters Association — PO Box 5233 Accra — GHANA Fax : + 233 21 66 82 63 L’Igname, par R. Degras, ACCT/CTA/Maisonneuve et Larose, 1994, 134 pages, ISBN 27068-1135-8, n° CTA 644, 10 unités de crédit. [caption] Les transporteurs préfèrent les petites ignames, mais il faudrait demander leur avis aux consommateurs de la diaspora.
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Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
2000
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dig-cgspace-10568-622962021-02-23T23:00:00Z L’igname s’ouvre à l’exportation Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation Ghanéens ont su s’adapter au marché international et exporter une des principales cultures du pays : l’igname. Le Ghana en est le 2e producteur mondial, avec 3, 25 millions de tonnes en 1999. En 1998, il a exporté, essentiellement au Royaume-Uni et aux États-Unis, 7 500 tonnes de tubercules (36 % des exportations mondiales), pour 5 millions de dollars US/5 millions d’Euros. Les superficies ont augmenté de près de 13 % entre 1997 et 1998. Au sein de leur Association nationale, les producteurs-exportateurs reçoivent un appui technique. Ils doivent se conformer à de nouveaux modes de culture (pour obtenir des tubercules de 2 à 3 kg, mieux adaptés à l’exportation) mais aussi de traitements après récolte, de stockage, d’emballage, de contrôle et d’expédition, strictement codifiés et soigneusement notés sur les emballages. Ils ont compris que, pour mieux vendre, ils devaient répondre aux exigences du marché international. Ils y trouvent leur compte puisqu’ils vendent six fois plus cher leur igname d’exportation. Aujourd’hui, les exportations d’igname ghanéenne devancent ainsi celles de la Jamaïque, du Brésil et de la Côte d’Ivoire (le Nigeria, 1er producteur mondial avec plus de 25 millions de tonnes l’an dernier, consomme intégralement sa production). Des pays voisins, le Togo, le Bénin et le Nigeria commercialisent l’igname sous une autre forme : les 'cossettes'. Ces tubercules épluchés, précuits puis séchés au soleil se conservent mieux que l’igname fraîche. Commercialisées sur les marchés des pays producteurs ou des pays riverains, les cossettes pourraient conquérir les autres pays du Golfe de Guinée et l’Europe, où la diaspora constitue une clientèle potentielle. Ghana Yam Producers and Exporters Association — PO Box 5233 Accra — GHANA Fax : + 233 21 66 82 63 L’Igname, par R. Degras, ACCT/CTA/Maisonneuve et Larose, 1994, 134 pages, ISBN 27068-1135-8, n° CTA 644, 10 unités de crédit. [caption] Les transporteurs préfèrent les petites ignames, mais il faudrait demander leur avis aux consommateurs de la diaspora. Ghanéens ont su s’adapter au marché international et exporter une des principales cultures du pays : l’igname. Le Ghana en est le 2e producteur mondial, avec 3, 25 millions de tonnes en 1999. En 1998, il a exporté, essentiellement au... 2000 2015-03-26T12:09:48Z 2015-03-26T12:09:48Z News Item CTA. 2000. L?igname s?ouvre à l?exportation. Spore 87. CTA, Wageningen, The Netherlands. 1011-0046 https://hdl.handle.net/10568/62296 https://hdl.handle.net/10568/99660 fr Spore Open Access Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation Spore |
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Ghanéens ont su s’adapter au marché international et exporter une des principales cultures du pays : l’igname. Le Ghana en est le 2e producteur mondial, avec 3, 25 millions de tonnes en 1999. En 1998, il a exporté, essentiellement au Royaume-Uni et aux États-Unis, 7 500 tonnes de tubercules (36 % des exportations mondiales), pour 5 millions de dollars US/5 millions d’Euros. Les superficies ont augmenté de près de 13 % entre 1997 et 1998. Au sein de leur Association nationale, les producteurs-exportateurs reçoivent un appui technique. Ils doivent se conformer à de nouveaux modes de culture (pour obtenir des tubercules de 2 à 3 kg, mieux adaptés à l’exportation) mais aussi de traitements après récolte, de stockage, d’emballage, de contrôle et d’expédition, strictement codifiés et soigneusement notés sur les emballages. Ils ont compris que, pour mieux vendre, ils devaient répondre aux exigences du marché international. Ils y trouvent leur compte puisqu’ils vendent six fois plus cher leur igname d’exportation.
Aujourd’hui, les exportations d’igname ghanéenne devancent ainsi celles de la Jamaïque, du Brésil et de la Côte d’Ivoire (le Nigeria, 1er producteur mondial avec plus de 25 millions de tonnes l’an dernier, consomme intégralement sa production).
Des pays voisins, le Togo, le Bénin et le Nigeria commercialisent l’igname sous une autre forme : les 'cossettes'. Ces tubercules épluchés, précuits puis séchés au soleil se conservent mieux que l’igname fraîche. Commercialisées sur les marchés des pays producteurs ou des pays riverains, les cossettes pourraient conquérir les autres pays du Golfe de Guinée et l’Europe, où la diaspora constitue une clientèle potentielle.
Ghana Yam Producers and Exporters Association —
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L’Igname, par R. Degras, ACCT/CTA/Maisonneuve et Larose, 1994, 134 pages, ISBN 27068-1135-8, n° CTA 644,
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