Heureux mariages

L’hévéaculture n’est pratiquée au Gabon que depuis une quinzaine d’années, mais on y teste depuis quelque temps l’association de l’hévéa (Hevea brasiliensis) avec les cultures vivrières pour améliorer la productivité des parcelles. Traditionnellement, on utilise les interlignes des hévéas pour un seul cycle de cultures vivrières, aux rendements souvent faibles. Des expérimentations ont permis de définir de nouvelles associations de cultures, praticables avec peu d’intrants et sans matériel particulier. Elles permettent de compenser la période improductive de l’arbre dans sa jeunesse (cinq à sept ans). Les successions de cultures qui conviennent le mieux aux sols forestiers sont surtout l’association riz-arachide pendant deux à trois cycles, dans une moindre mesure du plantain pendant un cycle, ou du manioc en culture annuelle, ou enfin des légumes avec du riz, de l’arachide et du plantain pendant un ou deux cycles. Les avantages de telles associations sont nombreux : les travaux de défrichement sont réduits, les hévéas croissent mieux, les revenus des planteurs augmentent et se diversifient. Une condition pourtant : les parcelles de culture doivent être proches des villages pour faciliter leur accès et l’écoulement des produits. Plantations, recherche, développement, n° 1, 1999. Centre d’appui technique à l’hévéaculture BP 643, Libreville — GABON

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Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 2000
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/62236
https://hdl.handle.net/10568/99659
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Description
Summary:L’hévéaculture n’est pratiquée au Gabon que depuis une quinzaine d’années, mais on y teste depuis quelque temps l’association de l’hévéa (Hevea brasiliensis) avec les cultures vivrières pour améliorer la productivité des parcelles. Traditionnellement, on utilise les interlignes des hévéas pour un seul cycle de cultures vivrières, aux rendements souvent faibles. Des expérimentations ont permis de définir de nouvelles associations de cultures, praticables avec peu d’intrants et sans matériel particulier. Elles permettent de compenser la période improductive de l’arbre dans sa jeunesse (cinq à sept ans). Les successions de cultures qui conviennent le mieux aux sols forestiers sont surtout l’association riz-arachide pendant deux à trois cycles, dans une moindre mesure du plantain pendant un cycle, ou du manioc en culture annuelle, ou enfin des légumes avec du riz, de l’arachide et du plantain pendant un ou deux cycles. Les avantages de telles associations sont nombreux : les travaux de défrichement sont réduits, les hévéas croissent mieux, les revenus des planteurs augmentent et se diversifient. Une condition pourtant : les parcelles de culture doivent être proches des villages pour faciliter leur accès et l’écoulement des produits. Plantations, recherche, développement, n° 1, 1999. Centre d’appui technique à l’hévéaculture BP 643, Libreville — GABON