Les échanges profitent aux microfinanciers
On apprend en lisant ou en écoutant ce qui se dit. Mais rien ne vaut un échange direct d’idées et d’expériences, une comparaison et une recherche de solutions créatrices. C’est dans cette optique que le CTA coorganise des visites d’étude comme celle consacrée au microfinancement qui s’est déroulée au Cameroun en octobre 1999. Ses participants représentaient 15 organisations de microfinancement implantées dans huit pays africains. Ils ont séjourné au Cameroun et rendu visite à toutes sortes d’institutions, différentes tant par la taille, les produits offerts (crédits, assurances) ou le mode de gestion que par les groupes cibles. Cette visite d’étude, organisée avec le ministère de l’Agriculture du Cameroun et l’IRAM (un institut de recherche sur le développement), visait de façon générale à améliorer les services que les instituts de microfinancement offrent aux groupes sociaux habituellement dédaignés par les banques. Parallèlement, les microfinanciers doivent adopter certaines règles de fonctionnement bancaire pour accroître leur efficacité et accéder aux marchés financiers et monétaires. L’accès à ces marchés est absolument primordial, puisqu’il permet d’augmenter le volume des crédits et donc de rapprocher la microfinance des communautés locales. Les participants sont convenus de la nécessité de créer une organisation professionnelle sectorielle pour traiter avec les bailleurs de fonds. Ils ont également conclu que les organismes de microfinancement s’accommoderaient bien de certaines formes d’autogestion, à l’échelon local. Toutefois, un problème de 'genre' demeure : les femmes interviennent trop rarement dans la gestion des organismes de microfinancement, sauf dans les cas où ceux-ci s’adressent à un public exclusivement féminin. [caption to illustration] En visite à la Mutuelle financière des femmes africaines (MUFFA)
Main Author: | |
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Format: | News Item biblioteca |
Language: | French |
Published: |
Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
2000
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Online Access: | https://hdl.handle.net/10568/62172 https://hdl.handle.net/10568/99658 |
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Summary: | On apprend en lisant ou en écoutant ce qui se dit. Mais rien ne vaut un échange direct d’idées et d’expériences, une comparaison et une recherche de solutions créatrices. C’est dans cette optique que le CTA coorganise des visites d’étude comme celle consacrée au microfinancement qui s’est déroulée au Cameroun en octobre 1999. Ses participants représentaient 15 organisations de microfinancement implantées dans huit pays africains. Ils ont séjourné au Cameroun et rendu visite à toutes sortes d’institutions, différentes tant par la taille, les produits offerts (crédits, assurances) ou le mode de gestion que par les groupes cibles.
Cette visite d’étude, organisée avec le ministère de l’Agriculture du Cameroun et l’IRAM (un institut de recherche sur le développement), visait de façon générale à améliorer les services que les instituts de microfinancement offrent aux groupes sociaux habituellement dédaignés par les banques. Parallèlement, les microfinanciers doivent adopter certaines règles de fonctionnement bancaire pour accroître leur efficacité et accéder aux marchés financiers et monétaires. L’accès à ces marchés est absolument primordial, puisqu’il permet d’augmenter le volume des crédits et donc de rapprocher la microfinance des communautés locales.
Les participants sont convenus de la nécessité de créer une organisation professionnelle sectorielle pour traiter avec les bailleurs de fonds. Ils ont également conclu que les organismes de microfinancement s’accommoderaient bien de certaines formes d’autogestion, à l’échelon local. Toutefois, un problème de 'genre' demeure : les femmes interviennent trop rarement dans la gestion des organismes de microfinancement, sauf dans les cas où ceux-ci s’adressent à un public exclusivement féminin.
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En visite à la Mutuelle financière des femmes africaines (MUFFA) |
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