Le stockage des semences à la ferme

Les semences utilisées par les agriculteurs sous les tropiques sont, pour 80 %, prélevées sur les récoltes et conservées sur place. Or la qualité des semences est à la base de la productivité agricole dans la mesure où des pertes au semis et une germination médiocre provoquent de mauvais rendements, quels que soient les intrants. Il est donc primordial, pour maintenir ou accroître les productions, que les graines soient conservées dans de bonnes conditions. Les agriculteurs conservent leurs propres stocks de semences pour différentes raisons. Il arrive que le secteur semencier ne puisse pas ou ne veuille pas - leur fournir les variétés qu'ils apprécient. L'achat régulier de graines de variétés « améliorées peut aussi leur sembler prohibitif alors que les sélections de semences qu'ils opèrent suffisent souvent, à petite échelle, à maintenir leurs rendements. La modestie des quantités aidant, les agriculteurs ont en effet la possibilité de sélectionner à la main des semences vigoureuses en choisissant les plus belles graines, épargnées par les insectes et les moisissures. Malgré la fréquence de cette pratique, peu d'efforts ont été faits peur les aider à conserver leurs semences dans les meilleures conditions. Qu'il s'agisse de grains pour l'alimentation ou de semences pour les semis, le stockage pose de nombreux problèmes similaires, tels que les invasions d'insectes et de rongeurs ou les attaques de moisissures. On peut ainsi tirer de nombreux enseignements de l'expérience du stockage céréalier. Cependant, les semences doivent conserver leur pouvoir germinatif, ce qui les rend plus sensibles aux effets de la température et de l'humidité. Les programmes de développement agricoles dotés d'une filière semences considèrent en général bien que cette hypothèse soit rarement étayée par des résultats d'enquête ou d'expériences - que le stockage à la ferme est inadapté et doit être amélioré. Les pratiques traditionnelles Les pratiques traditionnelles de conservation des semences agricoles suscitent cependant un intérêt croissant et certaines études conduites pour les répertorier ont montré que les agriculteurs sélectionnent effectivement leurs• semences et qu'ils les traitent ensuite autrement que les céréales vivrières. Au Zimbabwe, des études qualitatives détaillées confirment que les agriculteurs on tune grande connaissance des techniques visant à optimiser les performances des semences. Le récapitulatif de ces pratiques est très utile mais il est essentiel de mesurer leur efficacité respective. En Ethiopie, l'organisation Des graines pour la survie a évalué, pour différentes espèces et à partir de données provisoires, que le taux germinatif de 85 % des semences fermières était encore supérieur à 70 %, après six mois de stockage. Ces résultats sont confirmés par une étude plus large, menée par l'Institut des ressources naturelles du Royaume Uni (NRI) en collaboration avec les instituts nationaux du Ghana, du Malawi et de Tanzanie. Conduits sur 1 859 échantillons prélevés sur les stocks des paysans, ces essais ont montré que le maïs, les pois fourragers et le soja conservaient un niveau moyen de germination de plus de 75 alors que les haricots et l'arachide obtenaient des résultats inférieurs mais acceptables. Ces études quantitatives n'ont été menées, jusqu'à présent, que dans des régions dont le climat, comportant des saisons sèches permettant le conditionnement avant stockage, est favorable à une bonne conservation. L'efficacité des techniques paysannes en climats chauds et humides n'a pas encore été vérifiée. En volume, les besoins semenciers sont souvent limités de sorte que les agriculteurs peuvent consacrer plus d'efforts et de moyens au maintien de la qualité de leurs semences qu'au stockage des céréales destinées à l'alimentation. Cela se traduit souvent par l'emploi d'un conteneur hermétique protégeant des insectes. Ils ont aussi recours à des applications d'additifs traditionnels, ou d'insecticides pour prévenir toute infestation. Au nord du Ghana, certains fermiers traitent leurs semences de pois fourragers avec de l'huile de galam, très répulsive pour les bruchides du haricot. D'autres conservent leurs semences de maïs en suspendant les épis qu'ils recouvrent de films plastiques ou de calebasses pour les tenir à l'abri des rats. Ces pratiques, souvent très localisées, ont un grand intérêt pour l'élaboration de stratégies de conservation des semences. La poursuite des études permettrait aux agents de développement d'identifier les techniques qui méritent d'être plus largement diffusées. Il convient également de promouvoir les méthodes qui, sans être généralisées, ont déjà fait leurs preuves comme la sélection de semences de maïs au moment de la récolte plutôt que juste avant la saison de semis suivante. Le changement est-il nécessaire ? Dans les régions étudiées, il ne semble pas nécessaire de modifier en profondeur les pratiques de stockage des semences à la ferme. Les techniques employées sont suffisamment efficaces et seule une modification importante des conditions extérieures pourrait motiver un changement de méthode. On peut imaginer diverses éventualités : des conditions climatiques exceptionnelles ou une surexploitation et une raréfaction des insecticides végétaux ou des matières premières composant les additifs traditionnels, ou encore l'apparition d'un nouveau parasite résistant aux méthodes traditionnelles. Lorsque le climat leur est favorable, les agriculteurs parviennent généralement à préserver la viabilité de leurs stocks de semences. Leurs techniques ont souvent été affinées sur des périodes de temps considérables et sont bien adaptées au système d'exploitation dont elles sont issues. Cependant, il reste possible d'améliorer de nombreuses pratiques courantes en incitant les paysans à partager leur expérience. On peut engager cette évolution par des actions de sensibilisation. Le conseil direct et l'échange d'informations permettent aux agriculteurs de découvrir des techniques utilisées avec succès dans d'autres régions. Les chercheurs et les agents de développement pourront susciter l'identification des « meilleures pratiques » parmi l'ensemble des méthodes proposées. Ils soutiendront les techniques paysannes traditionnelles et n'en proposeront de nouvelles que lorsque celles-ci se seront montrées inefficaces.

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Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 1996
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/61222
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La modestie des quantités aidant, les agriculteurs ont en effet la possibilité de sélectionner à la main des semences vigoureuses en choisissant les plus belles graines, épargnées par les insectes et les moisissures. Malgré la fréquence de cette pratique, peu d'efforts ont été faits peur les aider à conserver leurs semences dans les meilleures conditions. Qu'il s'agisse de grains pour l'alimentation ou de semences pour les semis, le stockage pose de nombreux problèmes similaires, tels que les invasions d'insectes et de rongeurs ou les attaques de moisissures. On peut ainsi tirer de nombreux enseignements de l'expérience du stockage céréalier. Cependant, les semences doivent conserver leur pouvoir germinatif, ce qui les rend plus sensibles aux effets de la température et de l'humidité. Les programmes de développement agricoles dotés d'une filière semences considèrent en général bien que cette hypothèse soit rarement étayée par des résultats d'enquête ou d'expériences - que le stockage à la ferme est inadapté et doit être amélioré. Les pratiques traditionnelles Les pratiques traditionnelles de conservation des semences agricoles suscitent cependant un intérêt croissant et certaines études conduites pour les répertorier ont montré que les agriculteurs sélectionnent effectivement leurs• semences et qu'ils les traitent ensuite autrement que les céréales vivrières. Au Zimbabwe, des études qualitatives détaillées confirment que les agriculteurs on tune grande connaissance des techniques visant à optimiser les performances des semences. Le récapitulatif de ces pratiques est très utile mais il est essentiel de mesurer leur efficacité respective. En Ethiopie, l'organisation Des graines pour la survie a évalué, pour différentes espèces et à partir de données provisoires, que le taux germinatif de 85 % des semences fermières était encore supérieur à 70 %, après six mois de stockage. Ces résultats sont confirmés par une étude plus large, menée par l'Institut des ressources naturelles du Royaume Uni (NRI) en collaboration avec les instituts nationaux du Ghana, du Malawi et de Tanzanie. Conduits sur 1 859 échantillons prélevés sur les stocks des paysans, ces essais ont montré que le maïs, les pois fourragers et le soja conservaient un niveau moyen de germination de plus de 75 alors que les haricots et l'arachide obtenaient des résultats inférieurs mais acceptables. Ces études quantitatives n'ont été menées, jusqu'à présent, que dans des régions dont le climat, comportant des saisons sèches permettant le conditionnement avant stockage, est favorable à une bonne conservation. L'efficacité des techniques paysannes en climats chauds et humides n'a pas encore été vérifiée. En volume, les besoins semenciers sont souvent limités de sorte que les agriculteurs peuvent consacrer plus d'efforts et de moyens au maintien de la qualité de leurs semences qu'au stockage des céréales destinées à l'alimentation. Cela se traduit souvent par l'emploi d'un conteneur hermétique protégeant des insectes. Ils ont aussi recours à des applications d'additifs traditionnels, ou d'insecticides pour prévenir toute infestation. Au nord du Ghana, certains fermiers traitent leurs semences de pois fourragers avec de l'huile de galam, très répulsive pour les bruchides du haricot. D'autres conservent leurs semences de maïs en suspendant les épis qu'ils recouvrent de films plastiques ou de calebasses pour les tenir à l'abri des rats. Ces pratiques, souvent très localisées, ont un grand intérêt pour l'élaboration de stratégies de conservation des semences. La poursuite des études permettrait aux agents de développement d'identifier les techniques qui méritent d'être plus largement diffusées. Il convient également de promouvoir les méthodes qui, sans être généralisées, ont déjà fait leurs preuves comme la sélection de semences de maïs au moment de la récolte plutôt que juste avant la saison de semis suivante. Le changement est-il nécessaire ? Dans les régions étudiées, il ne semble pas nécessaire de modifier en profondeur les pratiques de stockage des semences à la ferme. Les techniques employées sont suffisamment efficaces et seule une modification importante des conditions extérieures pourrait motiver un changement de méthode. On peut imaginer diverses éventualités : des conditions climatiques exceptionnelles ou une surexploitation et une raréfaction des insecticides végétaux ou des matières premières composant les additifs traditionnels, ou encore l'apparition d'un nouveau parasite résistant aux méthodes traditionnelles. Lorsque le climat leur est favorable, les agriculteurs parviennent généralement à préserver la viabilité de leurs stocks de semences. Leurs techniques ont souvent été affinées sur des périodes de temps considérables et sont bien adaptées au système d'exploitation dont elles sont issues. Cependant, il reste possible d'améliorer de nombreuses pratiques courantes en incitant les paysans à partager leur expérience. On peut engager cette évolution par des actions de sensibilisation. Le conseil direct et l'échange d'informations permettent aux agriculteurs de découvrir des techniques utilisées avec succès dans d'autres régions. Les chercheurs et les agents de développement pourront susciter l'identification des « meilleures pratiques » parmi l'ensemble des méthodes proposées. Ils soutiendront les techniques paysannes traditionnelles et n'en proposeront de nouvelles que lorsque celles-ci se seront montrées inefficaces.
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L'achat régulier de graines de variétés « améliorées peut aussi leur sembler prohibitif alors que les sélections de semences qu'ils opèrent suffisent souvent, à petite échelle, à maintenir leurs rendements. La modestie des quantités aidant, les agriculteurs ont en effet la possibilité de sélectionner à la main des semences vigoureuses en choisissant les plus belles graines, épargnées par les insectes et les moisissures. Malgré la fréquence de cette pratique, peu d'efforts ont été faits peur les aider à conserver leurs semences dans les meilleures conditions. Qu'il s'agisse de grains pour l'alimentation ou de semences pour les semis, le stockage pose de nombreux problèmes similaires, tels que les invasions d'insectes et de rongeurs ou les attaques de moisissures. On peut ainsi tirer de nombreux enseignements de l'expérience du stockage céréalier. Cependant, les semences doivent conserver leur pouvoir germinatif, ce qui les rend plus sensibles aux effets de la température et de l'humidité. Les programmes de développement agricoles dotés d'une filière semences considèrent en général bien que cette hypothèse soit rarement étayée par des résultats d'enquête ou d'expériences - que le stockage à la ferme est inadapté et doit être amélioré. Les pratiques traditionnelles Les pratiques traditionnelles de conservation des semences agricoles suscitent cependant un intérêt croissant et certaines études conduites pour les répertorier ont montré que les agriculteurs sélectionnent effectivement leurs• semences et qu'ils les traitent ensuite autrement que les céréales vivrières. Au Zimbabwe, des études qualitatives détaillées confirment que les agriculteurs on tune grande connaissance des techniques visant à optimiser les performances des semences. Le récapitulatif de ces pratiques est très utile mais il est essentiel de mesurer leur efficacité respective. En Ethiopie, l'organisation Des graines pour la survie a évalué, pour différentes espèces et à partir de données provisoires, que le taux germinatif de 85 % des semences fermières était encore supérieur à 70 %, après six mois de stockage. Ces résultats sont confirmés par une étude plus large, menée par l'Institut des ressources naturelles du Royaume Uni (NRI) en collaboration avec les instituts nationaux du Ghana, du Malawi et de Tanzanie. Conduits sur 1 859 échantillons prélevés sur les stocks des paysans, ces essais ont montré que le maïs, les pois fourragers et le soja conservaient un niveau moyen de germination de plus de 75 alors que les haricots et l'arachide obtenaient des résultats inférieurs mais acceptables. Ces études quantitatives n'ont été menées, jusqu'à présent, que dans des régions dont le climat, comportant des saisons sèches permettant le conditionnement avant stockage, est favorable à une bonne conservation. L'efficacité des techniques paysannes en climats chauds et humides n'a pas encore été vérifiée. En volume, les besoins semenciers sont souvent limités de sorte que les agriculteurs peuvent consacrer plus d'efforts et de moyens au maintien de la qualité de leurs semences qu'au stockage des céréales destinées à l'alimentation. Cela se traduit souvent par l'emploi d'un conteneur hermétique protégeant des insectes. Ils ont aussi recours à des applications d'additifs traditionnels, ou d'insecticides pour prévenir toute infestation. Au nord du Ghana, certains fermiers traitent leurs semences de pois fourragers avec de l'huile de galam, très répulsive pour les bruchides du haricot. D'autres conservent leurs semences de maïs en suspendant les épis qu'ils recouvrent de films plastiques ou de calebasses pour les tenir à l'abri des rats. Ces pratiques, souvent très localisées, ont un grand intérêt pour l'élaboration de stratégies de conservation des semences. La poursuite des études permettrait aux agents de développement d'identifier les techniques qui méritent d'être plus largement diffusées. Il convient également de promouvoir les méthodes qui, sans être généralisées, ont déjà fait leurs preuves comme la sélection de semences de maïs au moment de la récolte plutôt que juste avant la saison de semis suivante. Le changement est-il nécessaire ? Dans les régions étudiées, il ne semble pas nécessaire de modifier en profondeur les pratiques de stockage des semences à la ferme. Les techniques employées sont suffisamment efficaces et seule une modification importante des conditions extérieures pourrait motiver un changement de méthode. On peut imaginer diverses éventualités : des conditions climatiques exceptionnelles ou une surexploitation et une raréfaction des insecticides végétaux ou des matières premières composant les additifs traditionnels, ou encore l'apparition d'un nouveau parasite résistant aux méthodes traditionnelles. Lorsque le climat leur est favorable, les agriculteurs parviennent généralement à préserver la viabilité de leurs stocks de semences. Leurs techniques ont souvent été affinées sur des périodes de temps considérables et sont bien adaptées au système d'exploitation dont elles sont issues. Cependant, il reste possible d'améliorer de nombreuses pratiques courantes en incitant les paysans à partager leur expérience. On peut engager cette évolution par des actions de sensibilisation. Le conseil direct et l'échange d'informations permettent aux agriculteurs de découvrir des techniques utilisées avec succès dans d'autres régions. Les chercheurs et les agents de développement pourront susciter l'identification des « meilleures pratiques » parmi l'ensemble des méthodes proposées. Ils soutiendront les techniques paysannes traditionnelles et n'en proposeront de nouvelles que lorsque celles-ci se seront montrées inefficaces. Les semences utilisées par les agriculteurs sous les tropiques sont, pour 80 %, prélevées sur les récoltes et conservées sur place. Or la qualité des semences est à la base de la productivité agricole dans la mesure où des pertes au semis... 1996 2015-03-23T11:09:59Z 2015-03-23T11:09:59Z News Item CTA. 1996. Le stockage des semences à la ferme. Spore 62. CTA, Wageningen, The Netherlands. 1011-0046 https://hdl.handle.net/10568/61222 fr Spore Limited Access Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation Spore