L'atelier de Windhoek

Comment les pays ACP peuvent-ils développer leurs capacités d'information agricole ? La pression des besoins divers sur les ressources en déclin a relégué les bibliothèques et les centres documentaires au dernier rang des priorités de financement national. Mais, sans bases d'information solides, l'agriculture et le monde rural peuvent-ils progresser ? La quatrième Convention de Lomé, qui lie les pays ACP et l'Union Européenne, a confié au CTA la responsabilité non seulement d'améliorer l'accès des pays ACP à l'information scientifique et technique, mais aussi de renforcer leurs capacités à produire, acquérir et échanger ce type d'information. Le CTA a fait réaliser dans chaque pays ACP d'Afrique une évaluation des besoins spécifiques en information agricole. Sur la base de ces évaluations, quatre ateliers régionaux ont été organisés, qui ont permis de cerner les principaux problèmes : insuffisance des financements, matériel inadapté, manque de professionnels qualifiés et non-reconnaissance, par les décideurs politiques, du rôle essentiel de l'information dans le développement agricole. Lors du dernier de ces ateliers régionaux, tenu à Windhoek, en'Namibie, du 14 au 18 novembre 1994, le Dr. Amos Thapisa, de l'université du Botswana, a déclaré : « Nous avons besoin d'échanger des informations sur l'agriculture, réelle source alimentaire pour les pays de la SADC (Coordination du développement de l'Afrique australe) ; je crois que l'information fonctionne effectivement aussi à ce niveau, elle permet de nourrir les nations. » Ce quatrième atelier régional qui couvrait les Etats d'Afrique australe a réuni des représentants de l'Angola, du Botswana, du Lesotho, du Malawi, du Mozambique, de Namibie, du Swaziland et du Zimbabwe, ainsi que d'organisations régionales et internationales. Le CTA a organisé la réunion conjointement avec le SACCAR (Centre pour la Coopération en Recherche Agricole en Afrique australe) et le ministère namibien de l'Agriculture, de l'Eau et du Développement Rural. Il ne s'agit pas pour le CTA de mettre en place un système d'information monolithique. II s'agit plutôt de faire en sorte que chacun, dans les plus hautes sphères politiques, prenne davantage conscience du rapport entre une bonne disponibilité de l'information technique et le développement du secteur agricole, si important en Afrique. Et il ne faut pas sous-estimer les avantages que peut présenter une démarche régionale pour régler les problèmes communs. Elle permet, en effet, de mieux utiliser les ressources limitées des pays concernés, ce qui, à long terme, peut déboucher sur l'autosuffisance et un développement plus durable. Les donateurs potentiels sont aussi favorables à la régionalisation des efforts qui leur permet d'utiliser plus efficacement leurs fonds limités. Le CTA entretient déjà d'étroites relations de travail avec le SACCAR et compte bien les maintenir car le SACCAR offre une structure régionale par son appartenance à la SADC. Les participants ont aussi appuyé l'idée de créer le réseau SAAINET (Réseau d'Information Agricole d'Afrique Australe), dans lequel un point focal choisi dans chaque pays servirait de lien entre tous les utilisateurs nationaux, avec le SACCAR et avec les autres pays de la région. Ils ont recommandé de créer un Comité de pilotage pour aider à la constitution de ce réseau et le rendre plus opérationnel. Un compte rendu de la réunion de Windhoek comportant tous les détails des conclusions et des recommandations sera prochainement disponible auprès du CTA. Les aspects bénéfiques d'une démarche régionale sont bien compris mais, comme l'a souligné Matseliso Moshoeshoe-Chadzingwa, de l'Institut d'Etudes d'Afrique Australe à l'université nationale du Lesotho : « II ne peut y avoir de coopération régionale s'il n'y a pas coopération nationale ». La faiblesse, voire parfois l'absence, des politiques nationales d'information agricole a abouti à la multiplication de services fragmentés, tous dotés d'une bibliothèque, mais les usagers ignorent quelle bibliothèque offre quoi ou si ce qu'ils cherchent est tout simplement disponible, et si oui, en quel lieu. « Le football est un travail d'équipe », a déclaré Peter Masunu, qui représentait le ministère zambien de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche. « Même si vous vous passez le ballon d'un joueur à l'autre, vous jouez tous pour marquer », a-t-il poursuivi. « Les centres d'information recueillent l'information, qu'ils transmettent à leurs usagers, mais l'objectif est de développer l'agriculture en aidant l'agriculteur à améliorer son niveau de vie. Nous sommes tous engagés dans cette partie. » Wenke Adam, bibliothécaire du Centre de documentation agricole du Mozambique, a évoqué le cercle vicieux qui résulte du fait que les bibliothèques, si elles sont pauvres au départ, ne cessent de s'appauvrir, faute de soutien. Mais ce cercle vicieux peut être brisé en trois endroits, a-t-elle affirmé. « Il peut être brisé par les chercheurs, qui ont pour devoir de protester auprès de ceux qui ont le pouvoir. Il peut l'être par les décideurs qui doivent comprendre qu'il faut investir dans les bibliothèques car on ne peut obtenir des services de documentation décents sans y mettre les moyens. Et il peut être brisé par les bibliothécaires euxmêmes qui doivent faire tout ce qu'ils peuvent avec les moyens dont ils disposent pour démontrer qu'ils méritent d'être soutenus ». Le débat a fait ressortir clairement que bibliothécaires et documentalistes désirent jouer un rôle plus actif pour fournir le meilleur service possible à leur clientèle. Ils peuvent le faire si les usagers acceptent de leur faire confiance et de collaborer avec eux en vue d'obtenir l'information dont ils ont besoin. Comme l'a souligné Etta Coetzee, responsable de l'information technique auprès de la Namibia Development Corporation, « l'usager qui est devant vous n'est pas n'importe qui. C'est une personne bien particulière, qui a un besoin bien particulier. Et si vous réussissez à satisfaire son besoin, vous avez fait du bon travail ».

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Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 1995
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/60748
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Sur la base de ces évaluations, quatre ateliers régionaux ont été organisés, qui ont permis de cerner les principaux problèmes : insuffisance des financements, matériel inadapté, manque de professionnels qualifiés et non-reconnaissance, par les décideurs politiques, du rôle essentiel de l'information dans le développement agricole. Lors du dernier de ces ateliers régionaux, tenu à Windhoek, en'Namibie, du 14 au 18 novembre 1994, le Dr. Amos Thapisa, de l'université du Botswana, a déclaré : « Nous avons besoin d'échanger des informations sur l'agriculture, réelle source alimentaire pour les pays de la SADC (Coordination du développement de l'Afrique australe) ; je crois que l'information fonctionne effectivement aussi à ce niveau, elle permet de nourrir les nations. » Ce quatrième atelier régional qui couvrait les Etats d'Afrique australe a réuni des représentants de l'Angola, du Botswana, du Lesotho, du Malawi, du Mozambique, de Namibie, du Swaziland et du Zimbabwe, ainsi que d'organisations régionales et internationales. Le CTA a organisé la réunion conjointement avec le SACCAR (Centre pour la Coopération en Recherche Agricole en Afrique australe) et le ministère namibien de l'Agriculture, de l'Eau et du Développement Rural. Il ne s'agit pas pour le CTA de mettre en place un système d'information monolithique. II s'agit plutôt de faire en sorte que chacun, dans les plus hautes sphères politiques, prenne davantage conscience du rapport entre une bonne disponibilité de l'information technique et le développement du secteur agricole, si important en Afrique. Et il ne faut pas sous-estimer les avantages que peut présenter une démarche régionale pour régler les problèmes communs. Elle permet, en effet, de mieux utiliser les ressources limitées des pays concernés, ce qui, à long terme, peut déboucher sur l'autosuffisance et un développement plus durable. Les donateurs potentiels sont aussi favorables à la régionalisation des efforts qui leur permet d'utiliser plus efficacement leurs fonds limités. Le CTA entretient déjà d'étroites relations de travail avec le SACCAR et compte bien les maintenir car le SACCAR offre une structure régionale par son appartenance à la SADC. Les participants ont aussi appuyé l'idée de créer le réseau SAAINET (Réseau d'Information Agricole d'Afrique Australe), dans lequel un point focal choisi dans chaque pays servirait de lien entre tous les utilisateurs nationaux, avec le SACCAR et avec les autres pays de la région. Ils ont recommandé de créer un Comité de pilotage pour aider à la constitution de ce réseau et le rendre plus opérationnel. Un compte rendu de la réunion de Windhoek comportant tous les détails des conclusions et des recommandations sera prochainement disponible auprès du CTA. Les aspects bénéfiques d'une démarche régionale sont bien compris mais, comme l'a souligné Matseliso Moshoeshoe-Chadzingwa, de l'Institut d'Etudes d'Afrique Australe à l'université nationale du Lesotho : « II ne peut y avoir de coopération régionale s'il n'y a pas coopération nationale ». La faiblesse, voire parfois l'absence, des politiques nationales d'information agricole a abouti à la multiplication de services fragmentés, tous dotés d'une bibliothèque, mais les usagers ignorent quelle bibliothèque offre quoi ou si ce qu'ils cherchent est tout simplement disponible, et si oui, en quel lieu. « Le football est un travail d'équipe », a déclaré Peter Masunu, qui représentait le ministère zambien de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche. « Même si vous vous passez le ballon d'un joueur à l'autre, vous jouez tous pour marquer », a-t-il poursuivi. « Les centres d'information recueillent l'information, qu'ils transmettent à leurs usagers, mais l'objectif est de développer l'agriculture en aidant l'agriculteur à améliorer son niveau de vie. Nous sommes tous engagés dans cette partie. » Wenke Adam, bibliothécaire du Centre de documentation agricole du Mozambique, a évoqué le cercle vicieux qui résulte du fait que les bibliothèques, si elles sont pauvres au départ, ne cessent de s'appauvrir, faute de soutien. Mais ce cercle vicieux peut être brisé en trois endroits, a-t-elle affirmé. « Il peut être brisé par les chercheurs, qui ont pour devoir de protester auprès de ceux qui ont le pouvoir. Il peut l'être par les décideurs qui doivent comprendre qu'il faut investir dans les bibliothèques car on ne peut obtenir des services de documentation décents sans y mettre les moyens. Et il peut être brisé par les bibliothécaires euxmêmes qui doivent faire tout ce qu'ils peuvent avec les moyens dont ils disposent pour démontrer qu'ils méritent d'être soutenus ». Le débat a fait ressortir clairement que bibliothécaires et documentalistes désirent jouer un rôle plus actif pour fournir le meilleur service possible à leur clientèle. Ils peuvent le faire si les usagers acceptent de leur faire confiance et de collaborer avec eux en vue d'obtenir l'information dont ils ont besoin. Comme l'a souligné Etta Coetzee, responsable de l'information technique auprès de la Namibia Development Corporation, « l'usager qui est devant vous n'est pas n'importe qui. C'est une personne bien particulière, qui a un besoin bien particulier. Et si vous réussissez à satisfaire son besoin, vous avez fait du bon travail ».
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Lors du dernier de ces ateliers régionaux, tenu à Windhoek, en'Namibie, du 14 au 18 novembre 1994, le Dr. Amos Thapisa, de l'université du Botswana, a déclaré : « Nous avons besoin d'échanger des informations sur l'agriculture, réelle source alimentaire pour les pays de la SADC (Coordination du développement de l'Afrique australe) ; je crois que l'information fonctionne effectivement aussi à ce niveau, elle permet de nourrir les nations. » Ce quatrième atelier régional qui couvrait les Etats d'Afrique australe a réuni des représentants de l'Angola, du Botswana, du Lesotho, du Malawi, du Mozambique, de Namibie, du Swaziland et du Zimbabwe, ainsi que d'organisations régionales et internationales. Le CTA a organisé la réunion conjointement avec le SACCAR (Centre pour la Coopération en Recherche Agricole en Afrique australe) et le ministère namibien de l'Agriculture, de l'Eau et du Développement Rural. Il ne s'agit pas pour le CTA de mettre en place un système d'information monolithique. 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La faiblesse, voire parfois l'absence, des politiques nationales d'information agricole a abouti à la multiplication de services fragmentés, tous dotés d'une bibliothèque, mais les usagers ignorent quelle bibliothèque offre quoi ou si ce qu'ils cherchent est tout simplement disponible, et si oui, en quel lieu. « Le football est un travail d'équipe », a déclaré Peter Masunu, qui représentait le ministère zambien de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche. « Même si vous vous passez le ballon d'un joueur à l'autre, vous jouez tous pour marquer », a-t-il poursuivi. « Les centres d'information recueillent l'information, qu'ils transmettent à leurs usagers, mais l'objectif est de développer l'agriculture en aidant l'agriculteur à améliorer son niveau de vie. Nous sommes tous engagés dans cette partie. » Wenke Adam, bibliothécaire du Centre de documentation agricole du Mozambique, a évoqué le cercle vicieux qui résulte du fait que les bibliothèques, si elles sont pauvres au départ, ne cessent de s'appauvrir, faute de soutien. Mais ce cercle vicieux peut être brisé en trois endroits, a-t-elle affirmé. « Il peut être brisé par les chercheurs, qui ont pour devoir de protester auprès de ceux qui ont le pouvoir. Il peut l'être par les décideurs qui doivent comprendre qu'il faut investir dans les bibliothèques car on ne peut obtenir des services de documentation décents sans y mettre les moyens. Et il peut être brisé par les bibliothécaires euxmêmes qui doivent faire tout ce qu'ils peuvent avec les moyens dont ils disposent pour démontrer qu'ils méritent d'être soutenus ». Le débat a fait ressortir clairement que bibliothécaires et documentalistes désirent jouer un rôle plus actif pour fournir le meilleur service possible à leur clientèle. 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