Maîtrise de la fermentation du manioc
Les chercheurs du Laboratoire de biotechnologie de l'ORSTOM de Montpellier ont isolé une nouvelle souche deLactobacillus plantarum, bactérie détruisant le principe biologique toxique lors de la fermentation du manioc. La découverte de cette bactérie va permettre le développement de nouvelles techniques de traitement du manioc et l'amélioration de sa qualité. Jusque là, les consommateurs de ce tubercule près de cinq cents millions de personnes dans les pays du Mers-Monde, emploient des techniques empiric ues pour le rendre comestible. Mais le long et laborieux travail de traitement nécessaire pour débarrasser le manioc de sa toxicité font que les populations locales le délaissent de plus en plus pour le riz ou le blé, alourdissant d'autant la facture alimentaire de leur pays. Grâce à cette découverte, les chercheurs ont pu «recréer» un gari, semoule de manioc fabriquée au Bénin, de bonne qualité. Reste à persuader le monde industriel de produire ce ferment lactique et les consommateurs d'abandonner la passoire au profit de cette technique de fermentation. Eric Giraud - Laboratoire de biotechnologie - ORSTOM 911, avenue Agropolis - B. P. 5051 34033 Montpellier Cedex 1 – France
Main Author: | |
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Format: | News Item biblioteca |
Language: | French |
Published: |
Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
1994
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Online Access: | https://hdl.handle.net/10568/60508 |
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Summary: | Les chercheurs du Laboratoire de biotechnologie de l'ORSTOM de Montpellier ont isolé une nouvelle souche deLactobacillus plantarum, bactérie détruisant le principe biologique toxique lors de la fermentation du manioc. La découverte de cette bactérie va permettre le développement de nouvelles techniques de traitement du manioc et l'amélioration de sa qualité. Jusque là, les consommateurs de ce tubercule près de cinq cents millions de personnes dans les pays du Mers-Monde, emploient des techniques empiric ues pour le rendre comestible. Mais le long et laborieux travail de traitement nécessaire pour débarrasser le manioc de sa toxicité font que les populations locales le délaissent de plus en plus pour le riz ou le blé, alourdissant d'autant la facture alimentaire de leur pays.
Grâce à cette découverte, les chercheurs ont pu «recréer» un gari, semoule de manioc fabriquée au Bénin, de bonne qualité. Reste à persuader le monde industriel de produire ce ferment lactique et les consommateurs d'abandonner la passoire au profit de cette technique de fermentation.
Eric Giraud - Laboratoire
de biotechnologie - ORSTOM 911, avenue Agropolis - B. P. 5051 34033 Montpellier Cedex 1 – France |
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