La diffusion sélective de l’information
Il y a deux cents ans, Samuel Johnson distinguait deux catégories dans le savoir le fait de posséder des connaissances dans un domaine précis et la faculté de savoir où acquérir de telles connaissances. Dans les pays en développement, nombreux sont les chercheurs en agronomie qui ne peuvent s’appuyer que sur leurs propres connaissances et qui n’ont pas de possibilité de s’informer sur les travaux en cours dans leur domaine de compétence (données sur support permanent, ouvrages de référence, services annexes, bases de données exploitables avec un système informatique). Ils ont donc besoin d’un service susceptible de les aider lorsqu’ils souhaitent se procurer des informations. Dans les pays ACP, l’avancée des travaux scientifiques est considérablement freinée par le manque de devises pour l’acquisition d’ouvrages de référence ou de photocopies, la mauvaise circulation de l’information au sein des structures de recherche nationales, la méconnaissance des informations disponibles, le faible nombre de documentalistes, et enfin la moindre importance accordée généralement aux activités de documentation dans les budgets de la recherche. La DSI ou Diffusion sélective de l’information constitue « un service dont la vocation est de fournir régulièrement à un ou plusieurs groupes d’utilisateurs des informations sur des domaines d’intérêt particuliers. « Le CTA a lancé un projet-pilote de DSI pour les pays d’Afrique en liaison avec le Centre International de Documentation en Agronomie des Régions Chaudes (CIDARC). Dès 1992, l’expérience a été étendue à tous les pays ACP (69) avec l’assistance de CAB International. Grâce à ce service parfaite ment adapté à la recherche agronomique, le CTA espère toucher un millier de chercheurs, soit environ 80 % des chercheurs seniors responsables de groupes de travail dans leur pays. Les instituts et les chercheurs qui en font la demande reçoivent des recueils actualisés bimestriels. Les informations comprennent des bibliographies régulières recensant des articles récents parus dans la presse, des ouvrages, des thèses, des rapports et autres documents traitant d’un sujet spécifique. Ces recueils sont constitués à partir d’interrogations de bases de données telles que AGR ICOLA, AG R IS, BIOSIS, CAB Abstract, SESAME, TROPAG, etc. Pour la consultation d’ouvrages de référence, autre problème des chercheurs, un service de livraison de documents est intégré au service DSI du CTA et permet à chaque abonné de recevoir des copies de certains documents mentionnés dans les bibliographies. Des contacts ont été pris avec des organismes régionaux, nationaux et internationaux (CARDI, SACCAR, SPAAR, CORAF, IRETA, ISNAR et l’Institut du Sahel) afin d’identifier les institutions susceptibles d’être concernées. L’essor de ce service a été ralenti par les difficultés d’obtention d’informations précises concernant des activités de recherche très récentes au niveau national, l’identité des chercheurs responsables de ces activités et les sources d’information existantes sur le sujet. Pour assurer le meilleur service sur le plan de la régularité, de la pertinence et de l’utilité, un contrôle est effectué au moyen de coupons-réponses distribués aux abonnés. Les commentaires ainsi recueillis permettent d’améliorer la qualité du service et aideront à l’évaluation du projet prévue en 1994.
Main Author: | |
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Format: | News Item biblioteca |
Language: | French |
Published: |
Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
1993
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Online Access: | https://hdl.handle.net/10568/60316 |
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Summary: | Il y a deux cents ans, Samuel Johnson distinguait deux catégories dans le savoir le fait de posséder des connaissances dans un domaine précis et la faculté de savoir où acquérir de telles connaissances. Dans les pays en développement, nombreux sont les chercheurs en agronomie qui ne peuvent s’appuyer que sur leurs propres connaissances et qui n’ont pas de possibilité de s’informer sur les travaux en cours dans leur domaine de compétence (données sur support permanent, ouvrages de référence, services annexes, bases de données exploitables avec un système informatique). Ils ont donc besoin d’un service susceptible de les aider lorsqu’ils souhaitent se procurer des informations.
Dans les pays ACP, l’avancée des travaux scientifiques est considérablement freinée par le manque de devises pour l’acquisition d’ouvrages de référence ou de photocopies, la mauvaise circulation de l’information au sein des structures de recherche nationales, la méconnaissance des informations disponibles, le faible nombre de documentalistes, et enfin la moindre importance accordée généralement aux activités de documentation dans les budgets de la recherche. La DSI ou Diffusion sélective de l’information constitue « un service dont la vocation est de fournir régulièrement à un ou plusieurs groupes d’utilisateurs des informations sur des domaines d’intérêt particuliers. «
Le CTA a lancé un projet-pilote de DSI pour les pays d’Afrique en liaison avec le Centre International de Documentation en Agronomie des Régions Chaudes (CIDARC).
Dès 1992, l’expérience a été étendue à tous les pays ACP (69) avec l’assistance de CAB International. Grâce à ce service parfaite ment adapté à la recherche agronomique, le CTA espère toucher un millier de chercheurs, soit environ 80 % des chercheurs seniors responsables de groupes de travail dans leur pays.
Les instituts et les chercheurs qui en font la demande reçoivent des recueils actualisés bimestriels. Les informations comprennent des bibliographies régulières recensant des articles récents parus dans la presse, des ouvrages, des thèses, des rapports et autres documents traitant d’un sujet spécifique. Ces recueils sont constitués à partir d’interrogations de bases de données telles que AGR ICOLA, AG R IS, BIOSIS, CAB Abstract, SESAME, TROPAG, etc.
Pour la consultation d’ouvrages de référence, autre problème des chercheurs, un service de livraison de documents est intégré au service DSI du CTA et permet à chaque abonné de recevoir des copies de certains documents mentionnés dans les bibliographies.
Des contacts ont été pris avec des organismes régionaux, nationaux et internationaux (CARDI, SACCAR, SPAAR, CORAF, IRETA, ISNAR et l’Institut du Sahel) afin d’identifier les institutions susceptibles d’être concernées.
L’essor de ce service a été ralenti par les difficultés d’obtention d’informations précises concernant des activités de recherche très récentes au niveau national, l’identité des chercheurs responsables de ces activités et les sources d’information existantes sur le sujet.
Pour assurer le meilleur service sur le plan de la régularité, de la pertinence et de l’utilité, un contrôle est effectué au moyen de coupons-réponses distribués aux abonnés. Les commentaires ainsi recueillis permettent d’améliorer la qualité du service et aideront à l’évaluation du projet prévue en 1994. |
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