L’UCOBAM aux coopérateurs

Depuis septembre 1991, l’Etat burkinabé a remis l’UCOBAM (Union des coopérateurs burkinabé agricoles et maraîchères) qui fédère l’ensemble des coopératives du pays aux mains de ses adhérents. Pour la première fois, les coopérateurs ont eux-mêmes recruté un nouveau directeur et choisi les agents qui y travaillent. Une petite révolution ! En effet, depuis sa création en 1968, l’UCOBAM était régie par I’ Etat,qui nommait les agents et fixait les orientation à prendre. Mais cette union, qui commercialise les productions maraîchères des coopératives et assure l ‘expédition et la vente en Europe des trois quarts des haricots produits dans le pays, ne répondait pas aux attentes des agriculteurs. La lourdeur de cette structure, la mauvaise gestion et l’absence de dynamisme commercial mécontentaient chaque année les coopérateurs contraints de travailler en priorité avec l’UCOBAM. Aujourd’hui, les paysans redevenus maîtres de leur coopérative veulent la rendre aussi performante ques les sociétés privées qui se sont multipliées. Une lourde tâche pour la nouvelle équipe, mais le désengagement de l’Etata déjà porté ses fruits : les exportations de mangues ont repris et les pertes de haricots ont été minimes lors de la dernière campagne.

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Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 1992
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/60167
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Description
Summary:Depuis septembre 1991, l’Etat burkinabé a remis l’UCOBAM (Union des coopérateurs burkinabé agricoles et maraîchères) qui fédère l’ensemble des coopératives du pays aux mains de ses adhérents. Pour la première fois, les coopérateurs ont eux-mêmes recruté un nouveau directeur et choisi les agents qui y travaillent. Une petite révolution ! En effet, depuis sa création en 1968, l’UCOBAM était régie par I’ Etat,qui nommait les agents et fixait les orientation à prendre. Mais cette union, qui commercialise les productions maraîchères des coopératives et assure l ‘expédition et la vente en Europe des trois quarts des haricots produits dans le pays, ne répondait pas aux attentes des agriculteurs. La lourdeur de cette structure, la mauvaise gestion et l’absence de dynamisme commercial mécontentaient chaque année les coopérateurs contraints de travailler en priorité avec l’UCOBAM. Aujourd’hui, les paysans redevenus maîtres de leur coopérative veulent la rendre aussi performante ques les sociétés privées qui se sont multipliées. Une lourde tâche pour la nouvelle équipe, mais le désengagement de l’Etata déjà porté ses fruits : les exportations de mangues ont repris et les pertes de haricots ont été minimes lors de la dernière campagne.