Autosuffisance pour les légumes
Dans le secteur des denrées alimentaires aux Caraïbes, le coût des importations représente le double des recettes des exportations. Le moment est venu de développer la production de cultures vivrières pour satisfaire les besoins de consommation locale, pour les résidents comme pour les touristes dont le nombre ne cesse de croître. Ainsi, deux des plus petits états des Iles sous le Vent, St Christophe-Nevis et Antigua, ont mis en place des projets visant à assurer leur autosuffisance en légumes. En 1988, Antigua a importé 40 t d'oignons, sans compter les tomates, les carottes et les choux. Si les agriculteurs de cette île parvenaient à étendre leur période de production, jusqu'ici limitée entre les mois d'avril et d'octobre, ils auraient un énorme marché potentiel disponible. A St Christophe-Nevis, une cinquantaine de cultivateurs se sont lancés dans la culture intensive de légumes sur 60 ha à peine. Si leurs efforts portent leurs fruits, les importations pourraient être diminuées de 50 % dans les années 90. Le gouvernement met actuellement en place une nouvelle politique pour encourager les jeunes à cultiver la terre, avec le soutien financier de la Caribbean Development Bank.
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Format: | News Item biblioteca |
Language: | French |
Published: |
Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
1990
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Online Access: | https://hdl.handle.net/10568/59234 |
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