Etude comparée de la dynamique de l'eau en sol sableux nu et cultivé : modalités d'alimentation hydrique du mil et de l'arachide en conditions pluviales déficitaires, au Sénégal

Une étude comparative du bilan hydrique sous un sol nu et sous un sol cultivé, soit en mil, soit en arachide, a été conduite dans le Centre du Sénégal, pendant les années de sécheresse 1976 et 1977, caractérisées par des pluviométries de l'ordre de 400 mm, au lieu de 650 en année normale. Les profils d'humidité volumique et de charge hydraulique ont été suivis avec une sonde à neutrons et avec des tensiomètres. Tout d'abord, on a pu constater en sol nu depuis plusieurs années, une percolation profonde permanente; en revanche, dans les parcelles cultivées, aucun flux notable n'a été observé en dessous de la limite d'enracinement (vers 150 cm). Une analyse détaillée de l'extraction de l'eau dans la zone colonisable par les racines des deux cultures montre que l'arachide prélève l'eau préférentiellement vers la surface et moins efficacement en profondeur, alors que le mil extrait l'eau complètement et de façon homogène sur tout le profil humecté. Enfin, les effets de la sécheresse sur la croissance, le développement et la production finale des deux cultures sont mis en évidence et comparés, en relation avec les contrôles hydriques effectués.

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Bibliographic Details
Main Authors: Dancette, Claude, Hamon, G., Vachaud, G.
Format: conference_item biblioteca
Language:fre
Published: IAEA
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/597274/
http://agritrop.cirad.fr/597274/1/ID597274.pdf
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Description
Summary:Une étude comparative du bilan hydrique sous un sol nu et sous un sol cultivé, soit en mil, soit en arachide, a été conduite dans le Centre du Sénégal, pendant les années de sécheresse 1976 et 1977, caractérisées par des pluviométries de l'ordre de 400 mm, au lieu de 650 en année normale. Les profils d'humidité volumique et de charge hydraulique ont été suivis avec une sonde à neutrons et avec des tensiomètres. Tout d'abord, on a pu constater en sol nu depuis plusieurs années, une percolation profonde permanente; en revanche, dans les parcelles cultivées, aucun flux notable n'a été observé en dessous de la limite d'enracinement (vers 150 cm). Une analyse détaillée de l'extraction de l'eau dans la zone colonisable par les racines des deux cultures montre que l'arachide prélève l'eau préférentiellement vers la surface et moins efficacement en profondeur, alors que le mil extrait l'eau complètement et de façon homogène sur tout le profil humecté. Enfin, les effets de la sécheresse sur la croissance, le développement et la production finale des deux cultures sont mis en évidence et comparés, en relation avec les contrôles hydriques effectués.