Développement de la méthodologie d'étude de l'implantation optimale de plantes-pièges pour la régulation des infestations et dégâts des ravageurs des cultures maraîchères en Afrique sahélienne

Dans le contexte actuel de changement climatique, l'lCRISAT ct ses partenaires au Niger, particulièrement l'AVRDC (World Vegetable Center) et la Fédération des Coopératives Mamie hères du Niger (FCMN-Niya) promeuvent des systèmes de culture maraîchers économes en eau, soit à base d'irrigation goutte-à-goutte comme le Jardin Potager Africain, soit à base d'infiltration des eaux de pluie comme le système de Biorécupération des Terres Dégradées. Les cultures de tomate et de gombo y subissant d'importants dégâts d'insectes ravageurs, le CIRAD, l'Université Abdou moumouni de Niamey et l'INRAN cherchent des moyens de minimiser ces dégâts et l'utilisation des pesticides de Synthèse, avec une approche agroécologique, fondée notamment sur l'utilisation de plantes-pièges. Des essais ont ainsi été conduits à cette fin de 2008 à 2010 sur la station de l'ICRISAT à Sadoré, en appui à d'autres études menées parallèlement sur la station de l'INRAN à Birni N'Konni. Ils ont notamment impliquées piégeages d'insectes (pièges lumineux, pièges jaunes, pièges à phéromones), des suivis de développement et de phénologie des cultures et plantes-pièges. Bien que la pression de la noctuelle Helicoverpa armigera (principal ravageur de la tomate et du gombo) ait été faible au niveau des essais conduits à Sadoré, des résultats intéressants ont été obtenus, apportant un nouvel éclairage d'une part sur la définition de stratégies de lutte: détermination de la pertinence de la recherche d'effets "barrière" et/ou du recours à des répulsifs en complément de l'effet attractif de plantes-pièges, dans une approche de type "push-pull assisté". D'autre part, ces résultats contribuent à l'optimisation des modalités d'implantation spatio-temporelle de plantes-pièges par rapport aux cultures à protéger, et au développement de la méthodologie d'étude surtout par rapport à l'intérêt de l'infestation artificielle en cas de faible pression de ravageurs.

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Bibliographic Details
Main Authors: Zakari-Moussa, Ousmane, Ratnadass, Alain, Yabo, O., Katiella Liman, A., Salha, Halarou, Grechi, Isabelle, Ryckewaert, Philippe, Kumar, S., Pasternak, Dov
Format: conference_item biblioteca
Language:fre
Published: s.n.
Subjects:H10 - Ravageurs des plantes, F08 - Systèmes et modes de culture, Helicoverpa armigera, culture maraîchère, Solanum lycopersicum, Abelmoschus esculentus, Cajanus cajan, agroécosystème, plante hôte, lutte biologique, lutte antiravageur, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_30255, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_16509, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4475, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8557, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1185, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_36669, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_11621, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_918, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5726, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_6734, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5181,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/563972/
http://agritrop.cirad.fr/563972/1/document_563972.pdf
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Description
Summary:Dans le contexte actuel de changement climatique, l'lCRISAT ct ses partenaires au Niger, particulièrement l'AVRDC (World Vegetable Center) et la Fédération des Coopératives Mamie hères du Niger (FCMN-Niya) promeuvent des systèmes de culture maraîchers économes en eau, soit à base d'irrigation goutte-à-goutte comme le Jardin Potager Africain, soit à base d'infiltration des eaux de pluie comme le système de Biorécupération des Terres Dégradées. Les cultures de tomate et de gombo y subissant d'importants dégâts d'insectes ravageurs, le CIRAD, l'Université Abdou moumouni de Niamey et l'INRAN cherchent des moyens de minimiser ces dégâts et l'utilisation des pesticides de Synthèse, avec une approche agroécologique, fondée notamment sur l'utilisation de plantes-pièges. Des essais ont ainsi été conduits à cette fin de 2008 à 2010 sur la station de l'ICRISAT à Sadoré, en appui à d'autres études menées parallèlement sur la station de l'INRAN à Birni N'Konni. Ils ont notamment impliquées piégeages d'insectes (pièges lumineux, pièges jaunes, pièges à phéromones), des suivis de développement et de phénologie des cultures et plantes-pièges. Bien que la pression de la noctuelle Helicoverpa armigera (principal ravageur de la tomate et du gombo) ait été faible au niveau des essais conduits à Sadoré, des résultats intéressants ont été obtenus, apportant un nouvel éclairage d'une part sur la définition de stratégies de lutte: détermination de la pertinence de la recherche d'effets "barrière" et/ou du recours à des répulsifs en complément de l'effet attractif de plantes-pièges, dans une approche de type "push-pull assisté". D'autre part, ces résultats contribuent à l'optimisation des modalités d'implantation spatio-temporelle de plantes-pièges par rapport aux cultures à protéger, et au développement de la méthodologie d'étude surtout par rapport à l'intérêt de l'infestation artificielle en cas de faible pression de ravageurs.