Effects of the fruit and vegetables on the human health

Le second symposium international sur "Les effets des Fruits et Légumes sur la santé humaine" a permis de mesurer une fois encore les énormes enjeux portés par ce thème. Alors qu'explosent l'obésité et le diabète dans la plupart des régions du Monde, avec des projections alarmistes de l'OMS pour certains pays comme l'Inde, les fruits et légumes représentent un espoir potentiellement très élevé d'en limiter les effets néfastes. Il en est de même pour les maladies cardio-vasculaires et les cancers. Mais beaucoup de chemin reste à parcourir pour mieux connaître l'impact des fruits et légumes, de leurs constituants, de leurs dérivés et de leur diversité sur la santé et la prévention des principales maladies chroniques. L'accent est de plus en plus mis sur l'importance de la diversité des aliments, et en particulier des fruits et légumes, ainsi que sur les synergies pouvant exister entre les constituants d'un même aliment et entre aliments. Dans le même temps, il se trouve que la plupart des travaux épidémiologiques ou cliniques portent sur l'effet d'un principe actif sur une pathologie particulière. A contrario, très peu de travaux portent sur les effets synergiques, permettant d'argumenter scientifiquement et sans failles sur l'impact des fruits et légumes sur la santé. Une telle situation peut être un argument permettant à certains de dire que, en l'absence de preuves scientifiquement validées, il n'est pas possible de mettre en avant le rôle des fruits et légumes dans la prévention de l'obésité, du diabète, des maladies cardio-vasculaires et cancers. Est- ce suffisant pour laisser se développer ces véritables épidémies dans les pays en développement en particulier, où elles peuvent avoir des effets dévastateurs ? Faut-il attendre d'avoir toutes les preuves scientifiques démontrant que l'on dispose là d'une parade efficace mais qui risque d'arriver trop tard ? Que signifie "être en bonne santé" ? Comment convaincre vraiment les consommateurs de l'intérêt des fruits et légumes ? Comment convaincre les pouvoirs publics d'en promouvoir la production et la consommation ? Autant de questions dont les réponses ne sont pas simples et qui exigent une approche très holistique et pluridisciplinaire. Au-delà de la partie consommable en frais, l'accent a aussi été mis sur le gisement que pouvait représenter la valorisation des coproduits, telles que les écorces de fruits, comme source de produits alimentaires, pharmaceutiques ou cosmétiques et donc comme valeur ajoutée supplémentaire. La revue Fruits entend ne pas être absente de ce débat et pour cela va délivrer très bientôt un numéro hors série thématique sur "Fruits, Nutrition et Santé", reprenant les articles publiés au cours des cinq dernières années sur le sujet. Dans le même temps, nous invitons la communauté scientifique concernée à proposer des articles qui permettront de mieux objectiver les choix en ce domaine mobilisant à la fois les professionnels de l'horticulture et ceux de la santé et de l'éducation. (Texte intégral)

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: Ganry, Jacky
Format: article biblioteca
Language:eng
Subjects:S01 - Nutrition humaine - Considérations générales,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/542118/
http://agritrop.cirad.fr/542118/1/document_542118.pdf
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Le second symposium international sur "Les effets des Fruits et Légumes sur la santé humaine" a permis de mesurer une fois encore les énormes enjeux portés par ce thème. Alors qu'explosent l'obésité et le diabète dans la plupart des régions du Monde, avec des projections alarmistes de l'OMS pour certains pays comme l'Inde, les fruits et légumes représentent un espoir potentiellement très élevé d'en limiter les effets néfastes. Il en est de même pour les maladies cardio-vasculaires et les cancers. Mais beaucoup de chemin reste à parcourir pour mieux connaître l'impact des fruits et légumes, de leurs constituants, de leurs dérivés et de leur diversité sur la santé et la prévention des principales maladies chroniques. L'accent est de plus en plus mis sur l'importance de la diversité des aliments, et en particulier des fruits et légumes, ainsi que sur les synergies pouvant exister entre les constituants d'un même aliment et entre aliments. Dans le même temps, il se trouve que la plupart des travaux épidémiologiques ou cliniques portent sur l'effet d'un principe actif sur une pathologie particulière. A contrario, très peu de travaux portent sur les effets synergiques, permettant d'argumenter scientifiquement et sans failles sur l'impact des fruits et légumes sur la santé. Une telle situation peut être un argument permettant à certains de dire que, en l'absence de preuves scientifiquement validées, il n'est pas possible de mettre en avant le rôle des fruits et légumes dans la prévention de l'obésité, du diabète, des maladies cardio-vasculaires et cancers. Est- ce suffisant pour laisser se développer ces véritables épidémies dans les pays en développement en particulier, où elles peuvent avoir des effets dévastateurs ? Faut-il attendre d'avoir toutes les preuves scientifiques démontrant que l'on dispose là d'une parade efficace mais qui risque d'arriver trop tard ? Que signifie "être en bonne santé" ? Comment convaincre vraiment les consommateurs de l'intérêt des fruits et légumes ? Comment convaincre les pouvoirs publics d'en promouvoir la production et la consommation ? Autant de questions dont les réponses ne sont pas simples et qui exigent une approche très holistique et pluridisciplinaire. Au-delà de la partie consommable en frais, l'accent a aussi été mis sur le gisement que pouvait représenter la valorisation des coproduits, telles que les écorces de fruits, comme source de produits alimentaires, pharmaceutiques ou cosmétiques et donc comme valeur ajoutée supplémentaire. La revue Fruits entend ne pas être absente de ce débat et pour cela va délivrer très bientôt un numéro hors série thématique sur "Fruits, Nutrition et Santé", reprenant les articles publiés au cours des cinq dernières années sur le sujet. Dans le même temps, nous invitons la communauté scientifique concernée à proposer des articles qui permettront de mieux objectiver les choix en ce domaine mobilisant à la fois les professionnels de l'horticulture et ceux de la santé et de l'éducation. (Texte intégral)