Etude des CUMA et des entreprises exécutant les travaux agricoles dans le secteur de la canne en Guadeloupe

En 1996, la sole cannière guadeloupéenne couvrait environ 12 250 ha pour une production de 600 000 tonnes de cannes, dont 2 350 ha et 100 000 tonnes pour Marie-Galante. L'organisation de la récolte et des approvisionnements des usines ne respecte pas une planification rigoureuse basée sur l'obtention d'un produit de qualité, mais procède par des adaptations au jour le jour, permises parle suréquipement cri coupeuses en Guadeloupe Continentale, et par un fonctionnement en sous-capacité de l'usine sur Marie-Galante. La Guadeloupe est suréquipée pour l'ensemble des opérations mécanisées sur la canne: travaux du sol et d'entretien, récolte, chargement et transport. Les équipements agricoles appartiennent à des CUMA, à des ETA, et à quelques agriculteurs qui réalisent des prestations pour la majorité des planteurs. Ils jouent ainsi un rôle d'intermédiaire entre l'usine et les planteurs pour la récolte et le transport et entre les SICA et les planteurs pour les travaux de replantation. Les calculs des prix de revient des prestations des CUMA et ETA aboutissent à des chiffres proches des tarifs pratiqués pour les travaux de replantation et de coupe mécanique, mais très variables et généralement supérieurs pour le chargement et le transport. L'analyse du fonctionnement des CUMA met en évidence des contraintes et des dysfonctionnements préjudiciables à leur pérennisation. Pour améliorer la coordination entre les différents acteurs de la filière, ainsi que les performances et l'efficacité des CUMA et ETA, l'étude formule les propositions et recommandations suivantes: - i) organiser une restitution des résultats de cette étude aux différentes structures de la filière afin de favoriser les échanges, améliorer la transparence, et discuter de la mise en place d'un observatoire sur la mécanisation agricole, - ii) sous la responsabilité de la chambre d'agriculture, rationaliser le fonctionnement des CUMA cri accélérant la mise à jour des situations financières et la tenue des assemblées générales des CUMA, en mettant en place des instances représentatives des CUMA et ETA (fédérations), et cri organisant des cycles de formation pour les administrateurs, adhérents et employés des CUMA, et pour les techniciens de la chambre. - iii) améliorer la coordination entre ETA et CUMA, la qualité de leurs services et mener une réflexion d'ensemble sur la mécanisation de la canne (les marchés, les effectifs, les prix et la qualité des prestations) grâce à leurs instances représentatives.

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Bibliographic Details
Main Authors: Le Gal, Pierre-Yves, Havard, Michel
Format: monograph biblioteca
Language:fre
Published: CIRAD-SAR
Subjects:E20 - Organisation, administration et gestion des entreprises ou exploitations agricoles, E40 - Coopératives, N20 - Machines et matériels agricoles, canne à sucre, coopérative de machinisme agricole, matériel agricole, récolte, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_7501, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4496, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_25753, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3500, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3406, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3081,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/520226/
http://agritrop.cirad.fr/520226/1/ID520226-Vol1.pdf
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Description
Summary:En 1996, la sole cannière guadeloupéenne couvrait environ 12 250 ha pour une production de 600 000 tonnes de cannes, dont 2 350 ha et 100 000 tonnes pour Marie-Galante. L'organisation de la récolte et des approvisionnements des usines ne respecte pas une planification rigoureuse basée sur l'obtention d'un produit de qualité, mais procède par des adaptations au jour le jour, permises parle suréquipement cri coupeuses en Guadeloupe Continentale, et par un fonctionnement en sous-capacité de l'usine sur Marie-Galante. La Guadeloupe est suréquipée pour l'ensemble des opérations mécanisées sur la canne: travaux du sol et d'entretien, récolte, chargement et transport. Les équipements agricoles appartiennent à des CUMA, à des ETA, et à quelques agriculteurs qui réalisent des prestations pour la majorité des planteurs. Ils jouent ainsi un rôle d'intermédiaire entre l'usine et les planteurs pour la récolte et le transport et entre les SICA et les planteurs pour les travaux de replantation. Les calculs des prix de revient des prestations des CUMA et ETA aboutissent à des chiffres proches des tarifs pratiqués pour les travaux de replantation et de coupe mécanique, mais très variables et généralement supérieurs pour le chargement et le transport. L'analyse du fonctionnement des CUMA met en évidence des contraintes et des dysfonctionnements préjudiciables à leur pérennisation. Pour améliorer la coordination entre les différents acteurs de la filière, ainsi que les performances et l'efficacité des CUMA et ETA, l'étude formule les propositions et recommandations suivantes: - i) organiser une restitution des résultats de cette étude aux différentes structures de la filière afin de favoriser les échanges, améliorer la transparence, et discuter de la mise en place d'un observatoire sur la mécanisation agricole, - ii) sous la responsabilité de la chambre d'agriculture, rationaliser le fonctionnement des CUMA cri accélérant la mise à jour des situations financières et la tenue des assemblées générales des CUMA, en mettant en place des instances représentatives des CUMA et ETA (fédérations), et cri organisant des cycles de formation pour les administrateurs, adhérents et employés des CUMA, et pour les techniciens de la chambre. - iii) améliorer la coordination entre ETA et CUMA, la qualité de leurs services et mener une réflexion d'ensemble sur la mécanisation de la canne (les marchés, les effectifs, les prix et la qualité des prestations) grâce à leurs instances représentatives.