Mécanisation, productivité du travail et risques : le cas du Burkina Faso

Dans la zone ouest du Burkina Faso la mécanisation se développe et engendre une augmentation de la production cotonnière et vivrière, principalement par augmentation des surfaces. Elle s'accompagne d'une augmentation de la charge en travail au sein des exploitations, mais permet un accroissement notable des revenus monétaires par unité de production, en petite culture attelée et surtout grosse culture attelée ou motorisée. Si le revenu monétaire par personne augmente sensiblement quand le paysan accède à la traction animale, il ne progresse que modestement quand il acquière un tracteur. D'autre part, l'importance du risque naturel et du risque économique n'incite pas les paysans à investir et rend bien plus vulnérables ceux qui ont fortement développé leurs échanges marchands. Un tel contexte favorise des stratégies extensives et contribue au développement du coton dont le prix et la commercialisation sont garantis. Par contre, la diversification des ressources monétaires est modeste et reste l'apanage d'exploitations qui ont déjà accumulé un surplus significatif. Il en va de même pour l'épargne

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Bibliographic Details
Main Author: Faure, Guy
Format: conference_item biblioteca
Language:fre
Published: SFER
Subjects:E14 - Économie et politique du développement, mécanisation, productivité du travail, coton, revenu de l'exploitation, culture attelée, culture de rapport, épargne, système de production, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4685, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4130, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1926, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_10746, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_25704, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1359, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_6826, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_a175b273, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8081,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/393409/
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Description
Summary:Dans la zone ouest du Burkina Faso la mécanisation se développe et engendre une augmentation de la production cotonnière et vivrière, principalement par augmentation des surfaces. Elle s'accompagne d'une augmentation de la charge en travail au sein des exploitations, mais permet un accroissement notable des revenus monétaires par unité de production, en petite culture attelée et surtout grosse culture attelée ou motorisée. Si le revenu monétaire par personne augmente sensiblement quand le paysan accède à la traction animale, il ne progresse que modestement quand il acquière un tracteur. D'autre part, l'importance du risque naturel et du risque économique n'incite pas les paysans à investir et rend bien plus vulnérables ceux qui ont fortement développé leurs échanges marchands. Un tel contexte favorise des stratégies extensives et contribue au développement du coton dont le prix et la commercialisation sont garantis. Par contre, la diversification des ressources monétaires est modeste et reste l'apanage d'exploitations qui ont déjà accumulé un surplus significatif. Il en va de même pour l'épargne