Capripoxviroses au Tchad : isolement et transmission de deux souches aux ovins, caprins et bovins

Deux souches de virus variolique sont isolées d'ovins et de caprins d'un même troupeau lors d'une apparition de la maladie affectant les deux espèces. Il a été possible d'infecter expérimentalement les deux espèces avec les souches d'origine caprine et ovine. Les deux souches ont montré des propriétés pathogéniques similaires. En revanche, il n'a pas été possible d'infecter les bovins sensibles avec les mêmes virus isolés. Contrairement aux souches d'origine caprine isolées de 1985 à 1992, ces isolats ont provoqué une forme généralisée de la maladie chez des moutons et chèvres tchadiens. Ce travail confirme l'existence naturelle au Tchad de deux souches du virus variolique : l'une strictement pathogène aux chèvres sur le terrain et l'autre affectant les deux espèces. Bien que les bovins n'aient pas réagi ni dans le foyer ni à l'inoculation, il serait judicieux d'entreprendre une étude approfondie (du point de vue biologie moléculaire) de ces souches afin d'exclure ou prouver la présence d'un mutant du virus de la maladie nodulaire cutanée des bovins (Lumpy Skin Disease) qui se serait adapté aux petits ruminants et aurait perdu son pouvoir pathogène pour les bovins.

Saved in:
Bibliographic Details
Main Authors: Bidjeh, K., Bornarel, Pierre, Lancelot, Renaud, Imadiné, M.
Format: article biblioteca
Language:fre
Subjects:L73 - Maladies des animaux, bovin, ovin, caprin, virose, capripoxvirus, identification, infection expérimentale, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1391, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_7030, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3324, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8260, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1284, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3791, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_32441, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1487,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/387813/
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Deux souches de virus variolique sont isolées d'ovins et de caprins d'un même troupeau lors d'une apparition de la maladie affectant les deux espèces. Il a été possible d'infecter expérimentalement les deux espèces avec les souches d'origine caprine et ovine. Les deux souches ont montré des propriétés pathogéniques similaires. En revanche, il n'a pas été possible d'infecter les bovins sensibles avec les mêmes virus isolés. Contrairement aux souches d'origine caprine isolées de 1985 à 1992, ces isolats ont provoqué une forme généralisée de la maladie chez des moutons et chèvres tchadiens. Ce travail confirme l'existence naturelle au Tchad de deux souches du virus variolique : l'une strictement pathogène aux chèvres sur le terrain et l'autre affectant les deux espèces. Bien que les bovins n'aient pas réagi ni dans le foyer ni à l'inoculation, il serait judicieux d'entreprendre une étude approfondie (du point de vue biologie moléculaire) de ces souches afin d'exclure ou prouver la présence d'un mutant du virus de la maladie nodulaire cutanée des bovins (Lumpy Skin Disease) qui se serait adapté aux petits ruminants et aurait perdu son pouvoir pathogène pour les bovins.