Mission défense des cultures sur les plantations de palmier à huile : PRESCO (Nigéria) 19-23 avril 1998, GOPDC (Ghana) 24-30 avril 1998

La plantation de PRESCO (Obaretin et Cowan), comme celles de GOPDC (Ghana Oil Palm Development Corporation) (Nudeus estate de Kwae et plantations villageoises) présentent un état sanitaire satisfaisant. Des essais de replantation sous palmeraie ont été effectués en 1997 à Cowan comme à GOPDC. Sans aucun abattage préalable, les jeunes plants se développent très lentement, ce qui peut compromettre l'avenir des plantations. A GOPDC, les jeunes cultures sous palmeraie ont été de plus très fortement attaquées par le temnoschoite. A Obaretin, on a observé quelques attaques de rhynchophore liées à l'utilisation d'un ciseau pour éliminer les petits régimes lors de la castration. Pour cette opération, seul l'outil conçu spécialement doit être utilisé. A GOPDC, les populations de #Coelaenomenodera# sont partout très faibles, mais il convient de rester vigilant. Sur la plantation industrielle de Kwae, comme sur les smallholders et les outgrowers, on observe un grand nombre de jeunes feuilles cassées dont une partie est à mettre sur le compte d'insectes Coleoptera : Scarabeidae qui taraudent le rachis des palmes : principalement #Platygenia#, mais aussi #Oryctes#. Au Nigéria, comme au Ghana, on observe une très forte variabilité du poids moyen des régimes au cours de l'année, les régimes les moins lourds étant récoltés plutôt en saison des pluies. Ces variations sont principalement liées à la composition des populations d'insectes pollinisateurs.

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: Mariau, Dominique
Format: monograph biblioteca
Language:eng
Published: CIRAD-CP
Subjects:H10 - Ravageurs des plantes, H20 - Maladies des plantes, Elaeis guineensis, maladie des plantes, cercosporiose, insecte nuisible, Coelaenomenodera minuta, plantations, contrôle de maladies, surveillance épidémiologique, replantation, Elaeidobius, pollinisateur, Curculionidae, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2509, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5962, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_973, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5729, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_27163, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5990, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2327, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_16411, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_13811, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_26479, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_6074, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_30063, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3253, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5182,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/315040/
http://agritrop.cirad.fr/315040/1/ID315040-FRE.pdf
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:La plantation de PRESCO (Obaretin et Cowan), comme celles de GOPDC (Ghana Oil Palm Development Corporation) (Nudeus estate de Kwae et plantations villageoises) présentent un état sanitaire satisfaisant. Des essais de replantation sous palmeraie ont été effectués en 1997 à Cowan comme à GOPDC. Sans aucun abattage préalable, les jeunes plants se développent très lentement, ce qui peut compromettre l'avenir des plantations. A GOPDC, les jeunes cultures sous palmeraie ont été de plus très fortement attaquées par le temnoschoite. A Obaretin, on a observé quelques attaques de rhynchophore liées à l'utilisation d'un ciseau pour éliminer les petits régimes lors de la castration. Pour cette opération, seul l'outil conçu spécialement doit être utilisé. A GOPDC, les populations de #Coelaenomenodera# sont partout très faibles, mais il convient de rester vigilant. Sur la plantation industrielle de Kwae, comme sur les smallholders et les outgrowers, on observe un grand nombre de jeunes feuilles cassées dont une partie est à mettre sur le compte d'insectes Coleoptera : Scarabeidae qui taraudent le rachis des palmes : principalement #Platygenia#, mais aussi #Oryctes#. Au Nigéria, comme au Ghana, on observe une très forte variabilité du poids moyen des régimes au cours de l'année, les régimes les moins lourds étant récoltés plutôt en saison des pluies. Ces variations sont principalement liées à la composition des populations d'insectes pollinisateurs.