L'Ile Maurice

Les agriculteurs de l'île Maurice, dont l'activité traditionnelle se situait autrefois dans les grandes plantations de canne à sucre, ont su faire preuve d'initiative pour transformer le secteur de la production de légumes et de fruits frais. Ainsi, depuis 1984, les exportations de fruits ont quintuplé, passant de 92 tonnes à plus de 500 tonnes et Il le Maurice accueille désormais des plantations détruits ainsi que d'agrumes et d'ananas. Les épices continuent à faire partie des plantations traditionnelles. Les principales raisons qui ont poussé les pouvoirs publics à encourager la production et l'exportation sont le besoin de devises étrangères et l'accroissement de la demande lié au développement du tourisme. Toutefois, les mesures incitatives ne sont pas suffisantes. Les pouvoirs publics ont vite compris que des milliers d'agriculteurs exerçant i leur activité sur de petites parcelles disséminées, trop escarpées ou trop pauvres pour la culture de la canne à sucre, ne pourraient pas sans aide créer les infrastructures nécessaires a une production abondante et de grande qualité. Les agriculteurs indépendants, et même ceux qui cultivent des fruits et des légumes qu'ils vendent eux mêmes, se sont organisés en groupements de producteurs. Il est décidé, d'un commun accord ce qu'il faut planter. en quelles quantités et à quelle période. Le comité organise la distribution des semences et garantit la vente à un prix plancher. Des entrepôts frigorifiques ont été construits et les produits destinés à l'exportation sont acheminés dans des camions réfrigérés jusqu'au terminal aérien. Afin de respecter' la chaîne de froid et d'éviter les' problèmes dus à des vols retardés ou annulés, des entrepôts frigorifiques ont été construits sur l'aéroport même. Les importations et les marchandises en transit peuvent donc être également prises en charge, et les recettes permettent de compenser les coûts relatifs à l'exportation.

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Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 1992
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/60136
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Description
Summary:Les agriculteurs de l'île Maurice, dont l'activité traditionnelle se situait autrefois dans les grandes plantations de canne à sucre, ont su faire preuve d'initiative pour transformer le secteur de la production de légumes et de fruits frais. Ainsi, depuis 1984, les exportations de fruits ont quintuplé, passant de 92 tonnes à plus de 500 tonnes et Il le Maurice accueille désormais des plantations détruits ainsi que d'agrumes et d'ananas. Les épices continuent à faire partie des plantations traditionnelles. Les principales raisons qui ont poussé les pouvoirs publics à encourager la production et l'exportation sont le besoin de devises étrangères et l'accroissement de la demande lié au développement du tourisme. Toutefois, les mesures incitatives ne sont pas suffisantes. Les pouvoirs publics ont vite compris que des milliers d'agriculteurs exerçant i leur activité sur de petites parcelles disséminées, trop escarpées ou trop pauvres pour la culture de la canne à sucre, ne pourraient pas sans aide créer les infrastructures nécessaires a une production abondante et de grande qualité. Les agriculteurs indépendants, et même ceux qui cultivent des fruits et des légumes qu'ils vendent eux mêmes, se sont organisés en groupements de producteurs. Il est décidé, d'un commun accord ce qu'il faut planter. en quelles quantités et à quelle période. Le comité organise la distribution des semences et garantit la vente à un prix plancher. Des entrepôts frigorifiques ont été construits et les produits destinés à l'exportation sont acheminés dans des camions réfrigérés jusqu'au terminal aérien. Afin de respecter' la chaîne de froid et d'éviter les' problèmes dus à des vols retardés ou annulés, des entrepôts frigorifiques ont été construits sur l'aéroport même. Les importations et les marchandises en transit peuvent donc être également prises en charge, et les recettes permettent de compenser les coûts relatifs à l'exportation.