Précieux déchets de poisson
Encombrants et peu hygiéniques, les déchets de poisson peuvent être utilement transformés en farine et servir ainsi d'aliment pour les volailles ou d'engrais organique. À Joal, premier centre sénégalais de débarquement des produits de la pêche, les têtes, écailles, peaux et restes abandonnés par les pêcheurs sont recyclés et valorisés. La société sénégalaise Biojoal, première à se lancer sur ce créneau il y a une dizaine d'années, a fait depuis des émules et elle vend désormais sa provende et son engrais dans les pays voisins (Burkina Faso, Ghana, Guinée et Togo, entre autres). Le sac de 50 kg de cet engrais organique ne coûte que 3 750 FCFA (5,6 €) contre 6 500 (9,75 €) le sac d'engrais chimique. À ses débuts, Saliou Ndiaye, pionnier de cette industrie de transformation, était la risée des femmes à qui il achetait les déchets. Aujourd'hui, sa réussite est saluée par tous. En particulier par les responsables communaux qui ne savaient comment gérer ces montagnes de déchets, vecteurs de maladies. Joal ne mérite plus son surnom de “cité des mouches”.
Main Author: | |
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Format: | News Item biblioteca |
Language: | French |
Published: |
Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
2005
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Online Access: | https://hdl.handle.net/10568/62924 https://hdl.handle.net/10568/99640 |
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