La canne n’est plus ce qu’elle était

À Maurice, la qualité de la canne à sucre laisse à désirer. Vu l’augmentation du coût de la main-d’œuvre, certaines opérations, comme le dépaillage des tiges, sont escamotées. Les machines ne font pas mieux que les hommes : elles embarquent indifféremment les cannes, les feuilles, la terre et les cailloux. Une amélioration de la qualité est pourtant nécessaire pour compenser le manque à gagner dû à la fois à la dépréciation de l’euro face au dollar, au gel des prix sucriers par l’Union européenne et à la modification de la répartition des revenus sucriers entre planteurs et usiniers. Ce manque à gagner est de l’ordre de 54 à 108 millions de FF (t 8 à 16 millions). La mise en place d’unités de nettoyage, un système de bonus/malus et la sélection de cannes à fort rendement sont parmi les mesures proposées pour y remédier. La balle est maintenant dans le camp des producteurs. À Fidji, le problème est similaire, mais pour une autre raison. L’habitude de faire brûler les champs avant la récolte, afin d’éliminer les feuilles et de faciliter la coupe des cannes, nuit à la qualité du sucre. Le pourcentage de cannes brûlées varie de 65 % à 90 % à l’arrivée aux usines. Malgré la campagne menée par les industriels contre cette pratique, de plus en plus de producteurs y recourent.

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Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 2001
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/62545
https://hdl.handle.net/10568/99664
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