Le parasite du manioc bat en retraite
La bataille contre l'araignée verte du manioc (Mononychellus tanajoa) avance et le parasite bat en retraite. Après 13 ans de recherche laborieuse, les chercheurs pensent avoir trouvé enfin les ennemis naturels efficaces pour son contrôle. C'est en 1971 que les araignées vertes ont été identifiées en Ouganda. En 8 ans, elles se sont répandues sur l'ensemble du continent africain, dévastant jusqu'à 80 % des récoltes dans certaines régions. En 1983, des scientifiques se sont mis à la recherche de ses éventuels prédateurs naturels en Amérique du Sud. L’lnstitut international d'agriculture tropicale (LITA) a procédé en 1990 à un lâcher de Typhlodromalus manihoti au Ghana et au Bénin. Leur propagation a réduit les populations d'araignées vertes. Trois ans plus tard, un second prédateur Typhlodromalus aripo a été introduit au Bénin et dans divers pays d'Afrique de l'Est et de l'Ouest. Sa progression a été très rapide car il a été véhiculé de ferme en ferme par le matériel de plantation à l'insu des agriculteurs eux-mêmes. Une fois T aripo installé, la population d'araignées vertes a diminué des deux tiers. Les chercheurs espèrent que la production de manioc pourra ainsi augmenter de 30 %. Les recherches ne sont pas terminées. T aripo semble vivre aux extrémités des pousses de manioc mais ne survit pas sur des plantes qui ont perdu leurs feuilles à cause de la sécheresse ou du froid. Les scientifiques recherchent d'autres ennemis naturels dans des régions aux conditions climatiques identiques à celles d'Amérique du Sud. LIITA expérimente parallèlement un microbe pathogène fongique, le Neozygites floridana. du Centre de contrôle biologique pour l'Afrique - IITA - Boîte Postale 08-0932 - Cotonou – BENIN
Main Author: | |
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Format: | News Item biblioteca |
Language: | French |
Published: |
Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
1996
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Online Access: | https://hdl.handle.net/10568/61364 |
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Summary: | La bataille contre l'araignée verte du manioc (Mononychellus tanajoa) avance et le parasite bat en retraite. Après 13 ans de recherche laborieuse, les chercheurs pensent avoir trouvé enfin les ennemis naturels efficaces pour son contrôle.
C'est en 1971 que les araignées vertes ont été identifiées en Ouganda. En 8 ans, elles se sont répandues sur l'ensemble du continent africain, dévastant jusqu'à 80 % des récoltes dans certaines régions. En 1983, des scientifiques se sont mis à la recherche de ses éventuels prédateurs naturels en Amérique du Sud.
L’lnstitut international d'agriculture tropicale (LITA) a procédé en 1990 à un lâcher de Typhlodromalus manihoti au Ghana et au Bénin. Leur propagation a réduit les populations d'araignées vertes. Trois ans plus tard, un second prédateur Typhlodromalus aripo a été introduit au Bénin et dans divers pays d'Afrique de l'Est et de l'Ouest. Sa progression a été très rapide car il a été véhiculé de ferme en ferme par le matériel de plantation à l'insu des agriculteurs eux-mêmes. Une fois T aripo installé, la population d'araignées vertes a diminué des deux tiers. Les chercheurs espèrent que la production de manioc pourra ainsi augmenter de 30 %.
Les recherches ne sont pas terminées. T aripo semble vivre aux extrémités des pousses de manioc mais ne survit pas sur des plantes qui ont perdu leurs feuilles à cause de la sécheresse ou du froid. Les scientifiques recherchent d'autres ennemis naturels dans des régions aux conditions climatiques identiques à celles d'Amérique du Sud. LIITA expérimente parallèlement un microbe pathogène fongique, le Neozygites floridana.
du Centre de contrôle biologique pour l'Afrique - IITA - Boîte Postale
08-0932 - Cotonou – BENIN |
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